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VINCENT DELERM

 

    Vincent, fils de Philippe Delerm, est décidément le plus abject rejeton de cette culture bourgeoise décalée, nourrissant en moi le plus vif mépris. Incarnation terrorisante du parisien rive gauche ennuyeux, et ennuyé qui se délaisse juste ce qu’il faut pour rester tendance, mais faire grincer les dents nouvellement refaites de papa, le petit Vincent (je le rappelle, avant tout fils de monsieur Delerm, l’écrivain) a baigné dans une famille qui ne mange pas le même pain que la triste France d’en bas, et nom de dieu, ça se sent dans sa musique.

 Lourd de  références hermétiques au citoyen classique, Vincent étale jusqu’au débordement sa pédanterie sur les toasts trop cuits que sont ses paroles incroyablement faibles et vaniteuses.

Tentant moult fois de cristalliser le quotidien à travers des vers patauds, l’ennui commence par gagner le malheureux qui écoute. Puis à l’ennui succède l’exaspération, puis a l’exaspération la haine. Pure, et froide, la haine s’impose envers ce personnage, que dis-je, cette grossière caricature de l’étudiant puant l’ego que l’on croise avec dédain sur le boulevard Saint-Michel. Ce genre de petit être mesquin qui nous prend de haut, laissant sous-entendre qu’il ira en dilettante plus loin que nous avec tous nos efforts, insupportable dandy jouant l’esthète sophistiqué ; voila sûrement le public tout trouvé pour les rats comme Delerm, un beau ramassis de faux-culs prétextant le talent, quand il n’y a simplement qu’une merde derrière un micro qui exprime le dépit d’une génération qui s’ennuie à claquer de l’argent pour faire croire qu’il n’en a pas.

 

 

 

Bien que stupéfiante par sa simplicité, et sa médiocrité éclatante, la musique delermienne révèle peu à peu un vaste racolage pervers allant du bobo cité plus haut au neuneu campagnard, car, tant passe-partout qu’elle est sur sa forme, elle ravira tous les faibles sur le fond. Le bourgeois gentilhomme des bacs à sable se délectera de la douce masturbation mentale proférée par Vincent, avec sa poésie de comptoir, et son cynisme de pacotille, qui cependant nous laisse entrevoir que son œuvre n’est pas accessible et appréciable par tous ; le coté « élite », ça, le bobo qui a son appart avec vue sur la tour Eiffel, il kiffe méchamment. Le français d’en bas, lui, aspirant à cette culture parisienne quasi-aristocratique se sentira initié a la perversion delermienne, et le temps d’une ballade navrante au piano rêvera qu’il s’est élevé au dessus des siens pour rejoindre l’über-race rentière des aristocrates exaltés qui ne le sont que parce qu’il faut bien s’occuper durant cette ennuyeuse vie de facilité.

 

 

 

Le plus fort chez Delerm : prendre les autres pour de la merde, sans s’assumer, ou l’art de fuir les lourdes responsabilités d’être quelqu’un qui a n’a pas le courage de son mépris. Cette vaillance toute française n’étant pas sans rappeler quelques glorieux épisodes de notre passé guerrier, il n’y a qu’un pas pour affirmer qu’en Delerm se  pérennise ce don gaulois pour le défilement. Vincent Delerm, musique de la Collaboration ? Oui, et pas qu’un peu. De par l’audacieux courage dont il fit preuve a l’émission 20h10 pétante, de par sa bravoure à mépriser le milieu médiatique, à ne jamais descendre au point de racoler a tous les niveaux, pour nous servir sa soupe immonde plus maladroitement qu’un marchand de tapis, Vincent dépasse les limites de l’insupportable a se comporter comme quelqu’un qui a du talent (pour les deux cons du fond, je tiens à lourdement souligner l’ironie de mes propos. Il était pitoyable pendant 20h10 pétante, méprisable dans n’importe quelle autre, où il fait sa promo en jouant les inaccessibles).

Car c’est bien là le fond de l’article. Toute merde qu’il soit, il ne me dérangerait pas si ça n’était pas un des plus mauvais et des plus répétitif compositeur de la planète, remuant frénétiquement le couteau dans la plaie avec des paroles plus fausses, et plus mesquines que jamais. Le laisser plus d’un morceau sur sa chaîne est un véritable supplice qui ne se mesure qu’en visualisant notre face de fion derrière son piano, mal coiffé, mal rasé, marmonnant comme un CE1 qui n’a pas appris sa leçon. Cette façon horripilante de parler d’époque qu’il n’a pas vécu, avec une nostalgie déplacée démontre encore la présence palpable d’une projection malsaine dans un passé que l’on préfère idéaliser, faute de s’assumer dans le présent. Bien que ça me fasse beaucoup rire de l’imaginer dans la fureur d’un mai 68, en pleine période hard rock (milieu 70), ou dans les affres du mouvement punk (fin 70), Vincent reste cette larve odieusement prétentieuse qui avec sa tête de collabo, et ses textes de chanteur de variétoche pour retraités n’aurait pas tenu 5 minutes au beau milieu d’une réelle révolte. Évidemment, mieux vaut s'imaginer en faisant croire qu’on l’a fait, voila jusqu’à quelle bassesse est descendue notre époque pour se trouver des idoles.

 

L.

 

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