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L 'intervention des forces de l'ordre lundi soir dans le quartier de la Goutte d'or à Paris au cours de laquelle un jeune homme a été grièvement blessé par balle par un policier a été vivement critiquée, mardi 8 mars, par des associations locales.
Dans un communiqué, la "coordination inter associative de la Goutte d’Or" qualifie en effet d'"inadmissible" le fait "que les forces de l'ordre mettent en danger la personne interpellée, le voisinage et les habitants du quartier" en usant d'armes à feu.
La coordination affirme par ailleurs que cette intervention des forces de l'ordre entre dans le cadre d'une "situation paradoxale". Elle dénonce en effet "un laisser faire qui crée une situation propice à toutes sortes de trafics" alors qu'il y aurait dans le quartier, "une très forte présence et pression policières avec des méthodes indignes d’une police républicaine et dont l’efficacité interroge les habitants."
Cette "situation", estime la coordination " crée un sentiment d’injustice et génère de graves tensions au quotidien." Elle affirme par ailleurs avoir " fait remonter à plusieurs reprises que la Police ne remplissait pas convenablement sa mission de protection des habitants et qu’elle est perçue uniquement comme une force de répression arbitraire."

Villepin soutient la police

Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, avait déclaré mardi que l'intervention policière lundi soir à Paris (XVIIIe), au cours de laquelle un jeune homme a été grièvement blessé par balle par un policier, "était parfaitement justifiée".
"Des violences se sont déroulées" dans ce quartier "et nous avons à déplorer un blessé grave et des violences nombreuses sur des commerces et des voitures", a déclaré M. de Villepin en marge d'un hommage aux femmes policiers de la préfecture de police de Paris. Il s'agit d'"un trouble fort à l'ordre public qui est inacceptable", a-t-il dit.
"Cela montre à quel point le travail de la police est difficile (...) dangereux dans certaines circonstances", a ajouté le ministre. "La mission qui était celle de la police judiciaire engagée sur cette affaire était d'interpeller un trafiquant de crack bien connu des services de police et au casier judiciaire bien fourni", a-t-il souligné
"Cette intervention s'est produite dans des circonstances difficiles et il est très important que la police puisse en toutes circonstances faire son travail avec application, exigence et détermination", a poursuivi le ministre.

Enquête de l'IGS

Il a précisé que l'Inspection générale des services (IGS) enquête sur les circonstances et conditions de cette interpellation. "L'intervention était parfaitement justifiée : il y avait là une filière de crack en action et un trafiquant qui opérait sur les lieux", a insisté Dominique de Villepin.
Selon lui, "c'est donc une fois de plus les conditions du coup de feu, la difficulté des conditions d'intervention de la police qui sont soulignées, certainement pas le travail et l'action menées par la police sur ce lieu et à cet instant là".
Lundi vers 19h15, un présumé trafiquant de crack a été blessé rue de la Goutte-d'Or par une balle à l'abdomen tirée par un brigadier lors de son interpellation, selon la police.
Une dizaine de jeunes gens ont été interpellés à l'issue d'incidents qui ont éclaté peu après entre jeunes du quartier et forces de l'ordre, puis placés en garde à vue.
Des voitures ont été incendiées, des jeunes ont jeté des bouteilles incendiaires et divers projectiles sur les policiers qui les pourchassaient dans les rues adjacentes. Un peu partout dans le quartier, des poubelles et des scooters ont été renversés et des vitrines brisées.

 

e policier qui a grièvement blessé par balle un jeune homme lundi soir dans le quartier populaire de la Goutte d'Or à Paris XVIIIe, a été mis en examen mercredi soir 9 mars pour "blessure involontaire" et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Le policier, en garde à vue depuis les faits à l'inspection générale des services (IGS), avait été transféré mercredi en fin de journée au palais de justice de Paris où une information judiciaire pour "blessure involontaire" a été ouverte par le parquet.
Il s'agit d'un brigadier expérimenté d'une trentaine d'années, membre de la 2e division de police judiciaire. Le parquet avait requis son placement sous contrôle judiciaire.
La victime, Balé Traoré, 19 ans, Français d'origine malienne domicilié dans le quartier, est hospitalisée dans un état jugé sérieux même si, selon une source policière, "une certaine amélioration" a été constatée par les médecins.
Selon les éléments de l'enquête de l'IGS ("police des polices"), deux policiers de la 2e division de police judiciaire, enquêtant sur une affaire de stupéfiants, ont procédé à l'arrestation de la victime dans un véhicule conduit par une jeune femme qui a été arrêtée et interrogée.

"Trafiquant bien connu"

Un brigadier a tiré un coup de feu en procédant à cette intervention après que Balé eut tenté de se rebeller, a-t-il expliqué à l'IGS, une version partiellement confirmée par la jeune femme, une présumée toxicomane, selon la même source.
Une journaliste, présente sur place au moment des faits, a indiqué avoir entendu un coup de feu quelques secondes après que deux hommes en civil se soient précipités sur une voiture.
Par ailleurs, un peu moins d'une dizaine de galettes de crack ont été saisies par la police judiciaire lors de l'arrestation, "en possession de la victime", toujours selon cette source policière.
Balé Traoré a été présenté mardi par le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin comme "un trafiquant de crack bien connu des services de police et au casier judiciaire bien fourni", ce que conteste sa famille.

5 mois ferme

L'un des dix jeunes interpellés lundi soir lors des incidents dans le quartier de la Goutte d'Or a été condamné mercredi à cinq mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Le prévenu était poursuivi en comparution immédiate pour des jets d'engins incendiaires. Il a été placé sous mandat de dépôt à l'audience, a-t-on précisé de même source.
Quatre mineurs, poursuivis dans le même dossier, ont été mis en examen par un juge des enfants.
Le tribunal correctionnel a renvoyé au 18 avril l'examen du cas de deux majeurs, qui ont été laissés libres, et un huitième mis en cause sera appelé à comparaître ultérieurement.
Les deux derniers interpellés ont été remis en liberté sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre eux.
Des voitures avaient été incendiées rue des Poissonniers et des affrontements avaient eu lieu entre des groupes très mobiles de jeunes et des policiers. Des poubelles et des scooters avaient également été renversés boulevard Barbès.

 

SOURCE: http://permanent.nouvelobs.com/

 

 

 

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