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Les Queers

V.S

la famille du Texas Chain Massacre

 

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 La famille Hewitt est sans doute la pire au monde.

 

            Habitant dans un coin paumé du Texas, ses membres se sont judicieusement répartis dans un rayon de cinq kilomètres autour de la propriété familiale. La grand-mère tient une boucherie/station service/bar au bord de la route nationale et voit ainsi passer tous les voyageurs ; le grand-père, Sheriff local arpentant le coin dans sa bagnole de fonction, est généralement le premier sur place quand quelque chose tourne pas rond dans le coin ; le tonton, amputé des deux jambes et restant généralement à la maison à l’abri du soleil et de la chaleur, est un lurker de première, assis dans son antique fauteuil roulant ; le petit Jedidiah, huit ans et demi, qui se sent un peu seul dans cette famille et qui n’a personne de son âge avec qui jouer ou même parler, est quand à lui un wanderer complet qui connaît la région comme sa poche ; et enfin le vilain Thomas Brown Hewitt, alias Leatherface, méchant homme de son état, maniant la tronçonneuse et le marteau comme personne, se cousant des vêtements et des masques de peau humaine, pendant ses victimes encore palpitantes et hurlantes à des crochets à viande, souffrant d’une terrible maladie de peau l’ayant laissé défiguré et fasciné par le port du visage des autres pour cacher le sien, terrorise et tronçonne les étrangers imprudents avec une assiduité à la tâche plus qu’admirable.

 Thomas Hewitt est un coquet. Il a son atelier et sa machine à coudre, avec laquelle il peut confectionner à loisir ses propres petits ornements en peau et organes humains. Son sens de la décoration et son souci de l’apparence physique ont très vite fait le bonheur de sa maman, que les mauvais traitements infligés par les autres gosses à son jeune fils en raison de sa difformité ont cependant laissée très aigrie et protectrice.

En ce qui la concerne, son fils a subi tout ce qu’on pouvait possiblement subir d’humiliant et de dégradant de la part du monde extérieur. C’est pourquoi, le jour où le jeune Thomas se découvrit cette soudaine passion pour le meurtre en masse et le découpage d’êtres humains, son mari, son frère et elle furent non seulement grandement soulagés de le voir enfin pleinement s’épanouir, mais en plus devinrent de précieux et complaisants complices, faisant ainsi d’une pierre deux coups : d’une part, toute la famille accompagnait Thomas dans son épanouissement physique et spirituel tant attendu et d’autre part, leur vengeance sur le monde extérieur si cruel envers leur protégé était complète. Bref, la famille Hewitt est une famille dangereuse et sans pitié, qui sait ce que c’est que souffrir au quotidien, et qui est très largement en mesure de le faire découvrir à n’importe qui croisant leur chemin, le tout de manière aussi gratuite que cruelle.

                        Leur hymne : Piece of Ass de Nashville Pussy.

 

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 Les Queer, 5 experts dans le vent est sans doute la pire émission au monde.

 

Comme l’indique le titre, les Queer* sont cinq. Nous avons donc, par ordre de connerie : Gilles le coach en attitude agaçante, Benjamin le spécialiste des vêtements ridicules, Junior le décorateur d’intérieurs révoltants, Zacharie le pro des cheveux et de la gueule pleine de crème à base d’ADN pour faire rajeunir la peau du visage**, et Xavier le spécialiste en nourriture chère et dégueulasse (pour plus de précisions cf. leur site officiel où vous trouverez tout ce qu’il y a savoir sur nos amis les experts dans le vent).

 cliquez sur ces images illégalement empruntées à TF1 pour les agrandir, et constater en gros plan l'horreur gay friendly.

 

Représentatif de l’esprit TF1, le concept de l’émission (qui malheureusement, quoi qu’on fasse pour l’éviter, est connu de tous) consiste en l’intrusion de ces cinq connards d’une effarante superficialité dans la vie d’un autre connard, illustre inconnu en ce qui le concerne, ayant émis le désir de se faire relooker par eux, pour des besoins qui échappent généralement à l’entendement des gens dotés d’un minimum d’esprit critique. S’en suit alors la prise en charge complète de l’illustre connard anonyme par ces Queer, qui vont lui fournir des vêtements à la mode, l’aider à re-décorer son intérieur, lui apprendre à cuisiner des plats eux aussi à la mode (donc moches et pas appétissants), bref, faire de lui un connard encore plus désagréable car flirtant avec une attitude de jet-setteur*** qui s’assume mal : c'est-à-dire que le connard en question reste un connard insipide sans envergure tout en ayant une attitude arrogante de nouveau-riche-clubber-parasite-gigolo teinté beauf, le temps d’une soirée malheureusement pour lui peu mémorable.

 

Selon la logique de TF1-la-chaîne-interdite, les cinq Queer seraient éminemment représentatifs de la communauté homosexuelle française et seraient bien plus doués que les hétérosexuels pour savoir comment se comporter de manière hype et in. Problème : les Queer sont haïssables du bout des ongles de pieds à la pointe de leurs cheveux brushés à la perfection, ils sont la caricature détestable d’une idée bien populaire de ce qu’est un homosexuel : un fumier arrogant aux mœurs relâchées et à l’attitude provocante. Mais erreur : ce ne sont pas les homosexuels qui se comportent de cette manière, uniquement les représentants de la catégorie humaine, majoritaire de nos jour, à laquelle appartiennent les Queer comme bon nombre d’autres êtres humains de toute nationalité, toute religion, toute couleur, toute classe, toute idéologie : la catégorie des gros cons****. Oui, les Queer, avant d’être d’hypothétiques homosexuels faisant honte à la communauté qu’ils prétendent représenter de manière aussi dégradante à la télévision, sont de très gros cons, et c’est pourquoi, en bon TF1 hataz’, nous nous sommes plus qu’évidemment posé la question de savoir comment une confrontation entre Thomas Brown Hewitt et sa famille d’un côté, et les Queer de l’autre pourrait bien se dérouler et éventuellement finir. Nous vous livrons donc à présent ce que nous pensons être, à tort ou à raison, une version intéressante du concept formulé ci-dessus.

 

Leur hymne : n’importe quoi de Whitney Houston ou de Mariah Carey.

 

 

Les Queer sont dans un van rose à intérieur fourrure rose et désodorisant « boule à facette » accroché au rétroviseur sur une route déserte du Texas profond, en quête d’un pauvre péquenot à relooker. La chaleur commence à les accabler, et ils décident de s’arrêter devant une grande maison un peu en retrait par rapport à la route, pour demander des renseignements sur l’itinéraire à suivre pour rejoindre la ville.

 

Gilles (en sortant du van maintenant garé et contemplant le bâtiment d’un air dégoûté) : Houlàlà, qu’est ce que c’est unqueer ici mes amis ! Va absolument falloir raconter ça à Flavio et Sylvia en rentrant à Paris, eux qui raffolent d’anecdotes croustillantes concernant nos voyages ! J’ai hâte de voir à quoi ressemblent les autochtones.

 

Benjamin (se recoiffant en admirant son reflet dans un rétroviseur) : Oui, cet endroit est vraiment unbelievablement laid, Gilles. Demandons les renseignements et tirons nous !

 

Zacharie, le plus baraqué du groupe, se dirige vers la porte d’entrée obstruée par une antique moustiquaire. Il frappe à la porte.

 

Homme avec une voix rauque et désagréable (à l’intérieur, en anglais) : Foutez-moi le camp !

 

Zacharie (en anglais) : Monsieur ? Nous désirons uniquement vous demander quelques renseignements sur la route à suivre pour rejoindre la ville la plus proche, nous ne sommes pas, heu… pas du coin.

 

Il y a un long silence, puis un étrange grincement signale l’approche de quelque chose de lourd et usé. Un vieil homme incroyablement maigre et humide aux lunettes épaisses, assis dans un antique fauteuil roulant, les deux moignons de ses genoux à l’air libre, ouvre la porte et lève ses yeux méchants vers Zacharie, avant de rapidement les diriger vers les quatre autres.

 

Vieil homme (à Zacharie) : Vous voulez des renseignements, hein ? Pour rejoindre la ville la plus proche, c’est ça ?

 

Zacharie : Oui, c’est cela même.

 

Vieil homme (après un long silence durant lequel il ne quitta pas Zacharie des yeux une seule seconde) : Je dois avoir des cartes routières quelque part, ce sera bien plus pratique pour vous montrer le chemin à emprunter. Vous pouvez me suivre à l’intérieur. (Aux autres Queer) Vous, vous restez dehors. Je veux pas de toutes ces sales pédales dans ma maison en même temps.

 

Zacharie et lui entrent dans la maison mal entretenue, laissant les quatre autres dehors, sous le soleil.

 

Xavier : Eh bien dites-donc, c’est pas la tolérance et l’ouverture d’esprit qui les congestionne ici !

 

Junior : Mais enfin Xavier, tu sais très bien que les texans sont tous consanguins, surtout dans ces régions ! La consanguinité, c’est unqueer.

 

Benjamin : En tout cas, je sais pas si vous avez vu, mais ce vieux bonhomme portait des vêtements vraiment trop ugly et unplesant à voir !

 

Au bout de quelques instants retentit un hurlement de terreur pure, provenant bien évidemment de l’intérieur de la maison, interrompu net par un bruit sourd et bref d’écrasement. N’écoutant que leur courage, les Queer se précipitent à l’intérieur de la maison à la rescousse de leur ami Zacharie.

Junior est le premier à réagir violemment. L’état de la maison le révolte. C’est sale, sombre, mal entretenu, pas moderne et ça pue. En dehors de ça, le silence est dorénavant complet.

 

Junior (à vois basse, aux trois autres) : Houlà, qu’est ce que c’est ignoble ici, y’aurait un travail monstre à fournir pour rendre tout ça acceptable, ou même vivable. C’est absolument pas queer et totalement vierge de la moindre tendance !

 

Gilles (à voix basse aussi ) : Oui, c’est un cauchemar… Cette maison m’a l’air bien trop vaste, je propose qu’on se sépare pour retrouver Zacharie ou le vieil intolérant.

 

C’est malheureusement pour eux ce qu’ils firent.

 

 

XAVIER :

 

Pénétrant dans la cuisine, Xavier ne put réprimer un haut le cœur. Tout ce qu’on lui avait appris à propos de l’hygiène, du respect de ce lieu de travail merveilleux qu’est la cuisine et du minimum syndical concernant la conservation saine de la nourriture était ici entièrement bafoué. Le linge sale trempait dans l’évier à côté de la vaisselle sale elle aussi, le frigo était entrouvert et dégageait une odeur pestilentielle de nourriture avariée et des morceaux suspects et étrangement familiers de viande séchée pendaient du plafond, suspendus à des crochets.

Dégoûté, il s’apprêta à quitter la pièce lorsque une porte au fond de la cuisine s’entrouvrit. Stupidement, il se dirigea dans sa direction et lorsqu’il fut bien en face, se préparant à saisir la poignée, elle s’ouvrit brusquement en grand sur un personnage monstrueux, haut, large, massif et terriblement défiguré, le visage recouvert de cicatrices, la peau tannée, décolorée à certains endroits et le côté droit de la bouche recourbé en un sourire par une horrible cicatrice remontant jusqu’à sa tempe. Le monstre le fixait de ses deux yeux écarquillés étrangement enfoncés dans ses paupières séchées, et tandis qu’il soulevait son énorme marteau au dessus de sa tête pour fracasser le crâne de Xavier d’un coup précis et brutal, ce dernier eu le temps de comprendre qu’il ne s’agissait absolument pas du visage de l’homme, mais d’un masque fait de différentes peaux humaines séchées. Puis le marteau s’abattit.

 

JUNIOR :

 

      Traversant doucement le salon, Junior eut envie de pleurer lorsqu’il vit qu’il était principalement habité par des cochons qui visiblement ne sortaient même pas pour faire leurs besoins. L’odeur était intolérable. Une grande plaque de métal rouillée recouvrait tout un mur de la pièce, lui rappelant vaguement la porte d’un hangar, qui n’avait bien entendu rien à faire là. Cet arrangement était sans doute la chose la plus laide qu’il n’avait jamais vu. Il y avait un judas optique, parfaitement incongru, au centre de la grande plaque.

Junior, intrigué, se pencha en avant pour le regarder de plus prêt, et sentit ses entrailles se glacer lorsque le judas suivit son mouvement. Puis une ombre plus haute et plus large recouvra la sienne sur la grande plaque, accompagnée d’un silence terriblement anormal et d’une odeur oscillant entre le vieux cuir, le cirage et l’huile. Il n’eut pas le temps de se retourner qu’une main puissante le saisit à l’épaule, une autre agrippa ses cheveux, tirant sa tête en arrière pour ensuite la fracasser avec une puissance monstrueuse contre la porte de hangar qui n’avait rien à faire là.

 

GILLES :

 

Gilles: Marco, il est querrissime! (phrase authentique)

      Secrètement fasciné par cette horrible maison, Gilles fit une des choses les plus stupides imaginable : il se dirigea vers la porte de la cave. Le petit corridor qui y menait était plongé dans une obscurité humide qui eut raison d’une partie essentielle de lui. En effet, était posé au centre du parquais usé un formidable piège à ours que Gilles enclencha en y mettant le pied avec allégresse. Le mécanisme bien rodé réagit de suite, et les mâchoires de fer se refermèrent sur son mollet, brisant l’os du tibia et broyant le muscle sans rencontrer la moindre résistance. Gilles aurait pu pousser le hurlement le plus retentissant de ces cinquante dernières années toute catégorie confondue si la douleur n’avait pas été plus forte que lui, le faisant s’évanouir sur le coup après un petit gémissement étouffé par un haut-le-cœur. Bien dissimulé dans l’obscurité, son corps ne fut retrouvé par les propriétaires de la maison que dans la soirée.

 

BENJAMIN :

 

Benjamin: Attention, tu as à faire avec la fashion police!(phrase authentique, encore une fois)

      Après être monté au premier étage, Benjamin entra dans une pièce sans mobilier et se retrouva face à face avec le vieil homme qui les avait accueillis.

 

Benjamin (les mains sur les hanches) : Hé dites-donc, vieil homme perfectly unqueer et résolument has been, on a entendu notre ami Zacharie pousser un terrible cri dans votre maison. Où est-il, et que lui est-il arrivé ?

 

Le vieux garda le silence, se contentant de fixer Benjamin d’un air neutre tirant légèrement sur le mépris. Puis un pas lourd mais rapide et régulier commença à se faire entendre dans les escaliers. Le vieil homme commença alors à sourire. Puis se mit à rire doucement, et de plus en plus fort. Benjamin, exaspéré et persuadé qu’il s’agissait d’un de ses camarades Queer qui montait les escaliers, se retourna nonchalamment pour faire face au personnage en train de monter.

Il ne s’agissait pas d’un des autres Queer, mais d’un grand gaillard au look impardonnable. Il portait une vieille chemise bien trop usée et mal boutonnée, une vilaine cravate sans couleur et un tablier de cuir tâché de part en part, un pantalon sans forme et des chaussures de marche rendues lisses par l’usure. L’homme s’était arrêté net en voyant Benjamin et le fixait sans ciller. Benjamin fut incapable de déchiffrer ce que reflétaient l’expression dans ses yeux, mais ne put être que révolté par son visage rendu grimaçant par les nombreuses cicatrices qui le parcourraient et par sa couleur de chair putréfiée. Puis l’homme démarra une tronçonneuse, qui enfuma toute la cage d’escalier, et se précipita maladroitement dans la direction du dernier Queer.

Benjamin se mit à courir en hurlant le long du couloir, un moment accompagné par les hurlements de rire du vieil homme qui n’avait pas bougé, et suivit de près par le rugissement de la tronçonneuse juste derrière lui. Ne réfléchissant pas, il se précipita par la fenêtre, espérant atterrir sur le toit et ainsi avoir une chance de fuite. Mais la fenêtre encrassée ne se fracassa pas en entier, et il ne put passer que la tête et les épaules à l’extérieur. Il était bloqué.

 

La tête en sang dépassant d’une fenêtre donnant sur un paysage horrible de campagne profonde texane, Benjamin des Queer hurla, tandis qu’un bourreau qui lui était à présent invisible lui labourait le dos avec une tronçonneuse rugissante, mettant fin à ses jours d’une des manières les plus horribles et douloureuses qui soit.

 

 

 

* équivalent anglo-saxon de l’insulte Pédale, ou Tapette, le mot Queer n’est jamais utilisé, contrairement à ce qui a été clamé par de nombreux responsables de l’émission, de manière affectueuse ou humoristique à l’égard de gens plus ou moins excentriques, mais bien comme une insulte dégradante et haineuse à l’encontre des représentants de la communauté homosexuelle mondiale. Le titre de l’émission est donc objectivement homophobe.

 

** Comme le faisait judicieusement remarquer quelqu’un qui se reconnaîtra en lisant cette note (et que je salue une nouvelle fois pour la pertinence de la remarque qui suit), l’idée de se coller de l’ADN de plante sur le visage dans le but de rajeunir la peau est vraiment une idée trop stupide. Autant se tartiner la face de son propre sperme matin et soir. Après tout, difficile de faire plus chargé en Acide Désoxyribonucléique que le sperme : c’est un des deux éléments constitutifs de la procréation, c’est plein de trucs super bons pour la santé et en plus on sait d’où ça vient, c’est pas passé par plein de laboratoires et de tests aussi dégradants pour les animaux qui les subissent que pour les vielles connasses qui s’en tartinent généreusement la gueule, et qui finissent immanquablement par ressembler à de véritables golems. Réfléchissez-y.

 

*** jet-setteur : Pire représentant de l’espèce humaine, après le SS, le tueur en série, l’homme politique de droite et Laurent Gerra.

 

**** Cette catégorie regroupe évidemment pas mal de monde, et évidemment certaines personnes qu’il ne fait pas bon insulter gratuitement (quoique…) sur le net. Mais pour la forme, en voici un infime échantillon : Johnny, Massimo Gargia, Christophe Alévêque, Ted Nugent, Paul McCartney, Sting, Francis Mer, Booba, Line Renaud, et plus récemment, Hervé Gaymard, et sa compagne, the Sarko Brothers, et pleins d'autres.

 

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