édito forum download contact livre d'or partenaires

 

 

 

Accueil
folklore badass
fight klüb
cinoche
téloche
musique
tribune
download
liens

Requiem for a Dream.

Passons sur le fait que ce film est une merde. Passons sur le fait qu’il prétend à un réalisme poignant au sujet de la drogue et de la dépendance alors qu’il est littéralement truffé d’erreurs grossières, d’incohérences et de raccourcis scénaristiques boursouflés. Passons sur le message niais du film comme quoi avec la drogue tu finis immanquablement dans l’enfer sur terre. Oh, pardon, les dépendances en général. C’est sûr que tout de suite, c’est bien plus malin et on gagne considérablement en pertinence. Passons sur l’indifférence agacée que suscitent les différents personnages, sur le fait que les acteurs sont pour leur grande majorité mauvais, que les musiques sont envahissantes et d’une médiocrité rare. Rayons de notre mémoire la performance d’Ellen Burstyn, de loin la seule actrice vraiment bonne du film, dont le jeu est gâché par le parti pris visuel du film et par la niaiserie binaire et le manque de rythme des dialogues.

Ne pensons pas, le temps de quelques phrases, au filtre brun-jaune-vert qui colle à la pellicule tout au long du film, aux montages « hip-hop »* utilisés lors de la prise de stupéfiants et à tous ces effets de style nauséeux qui essayent lamentablement de hisser la bouse qu’est Requiem for a Dream hors de l’abysse de vacuité, de nullité, de néant moral dans lequel il est définitivement embourbé. Passons à la trappe ce long et ennuyeux passage de délire où la mère voit débarquer le personnel de l’émission dans son salon, en pleine crise de délire à cause de ses amphés, singerie ridicule des délires foudroyants de Terry Gilliam, ici réduit à un étalage gratuit de références mal maîtrisées. Essayons d’oublier pour un court instant les sourcils apocalyptiques et l’opacité des poils pubiens de Jennifer Connelly. Faisons abstraction des hordes d’adolescentes bovines, menacées de noyade par le sébum sécrété par la peau de leurs visages, qui érigent Jared Leto en nouvelle icône du cinéma à la fois jeune, branché, mais poignant et intelligent alors qu’il ne s’agit que d’un type normal avec des yeux trop grands pour son visage qui excelle dans les seconds rôles discrets et qui échoue misérablement dans les premiers rôles pompeux. Asseyons nous, la merde au cul et les grelots frémissants, sur les visages crispés de terreur et de dégoût des gens qui disent de ce film qu’il est le meilleur jamais réalisé au monde, le plus beau, le plus profond, le plus triste et le plus choquant tourné sur l’enfer de la drogue. Bref, n’écoutons plus tous ces connards qui ont apprécié ce film sans la moindre raison et sans le moindre discernement et donnons enfin un avis pertinent à son égard.

À partir de là, une fois que l’on a élagué tout ce qui fait de Requiem for a Dream un film inacceptable sur le plan de l’intégrité artistique, il reste trois choses. Arnold, le psy de Jennifer Connelly, inexpressif au possible et à la calvitie la plus impeccable de l’univers, qui la baise après s’être auto-stimulé de manière gracieuse, l’humilie, et la fait vomir répétitivement, comprends-t-on au cours du film, Big Tim, le dealer noir bienveillant qui carre son zgeg dans la bouche inexpressive de la jeune femme et finalement Uncle Hank, véritable pionner de la Dirty South Attitude, qui l’humilie une dernière fois avant la fin en lui imposant un « Ass 2 Ass » mémorable et en exultant avec une superbe sincérité devant ces deux culs qui s’entrechoquent, un gourdin en latex noir entre eux. A cette scène de débauche finale, où une horde d’hommes en costards visiblement très contents d’être là enjoignent leur pute-junkie d’un soir à jouir avec un entrain qu’on ne consacre habituellement qu’aux stars du rock pour qu’elles viennent honorer leur rappel, il ne manquait finalement que des bouteilles de champagnes vidées sur les culs suants des deux jeunes filles, des billets jettés en masse avec une agressivité hors du commun sur ces mêmes culs qui font flap-flap à l’unisson, et une apparition gratuite de Lil’Jon ou de Ludacris, au choix.

Voilà exactement tout ce qu’il y a en retenir. Requiem for a Dream est un film mémorable pour ses scènes d’humiliations sexuelles à hurler de rire tant elles évoquent certains clips de Gangsta Rap parmi les plus outranciers dans le genre « Beeatcheez’n’Champagne » et au final ne devrait consister qu’en un gigantesque clip d’une demi heure avec ces images passées en boucle, ses dialogues les plus croustillants samplés avec agressivité** et en BO tous les tubes les plus nauséeux du G-Rap mainstream ou de Booty Music des cinq dernières années. Ce serait rendre justice aux personnages de Arnold le psy, de Big Tim et de Uncle Hank et ça emmerderait à un point inimaginable les fans, qui nous diraient probablement sur un ton courroucé et méprisant qu’on insulte le propos du film, son intelligence et qu’on est vraiment trop cons, chez Badass Inc., de réduire sciemment Requiem for a Dream, ce sublime témoignage des horreurs des temps modernes, à ses scènes d’hystérie sexuelle orgiaques.

 

* Authentique. Ces petits montages clipesques portent le nom de montage « hip-hop », c’est Darren Aronofsky qui le dit lui-même. Honte sur lui.

** Arnold le psy : Why do you want the light off ?

 

 

Big Tim : You know what I like best about patty chicks? They give good head.  Black broads don't know nothing about giving head. I don't know why. Might be it has something to do with some ancient tribal custom. Better save some of that energy (she lies down on his stomach.  Gently he turns her head around as he pulls out his penis). I know it's purty, baby, but I didn't take it out for air. ( Trad : La force des blanches? Elles sucent bien. Les noires ne savent pas piper. J'ignore pourquoi. C'est peut être dû à des coutumes tribales. Epargne ton énergie. Je sais qu’elle est mignonne, poupée, mais je l’ai pas sortie pour l’aérer.)

 

     Uncle Hank : Ass to ass. Ass to Ass !

 

Et en cadeau, pour pleinement découvrir ce personnage magique qu’est Uncle Hank, voici un lien vers un site qui lui a consacré une page web, avec un article, une lettre que l’acteur leur aurait envoyé et son profil. Magique, non ?

 http://www.141empire.com/141cinema/ass2assguy.htm    

 

BADASS Inc.(c) est une marque presque déposée par l'entreprise du même nom. Toute reproduction interdite, même si de toutes manières, je peux pas savoir si un tel a reproduit un texte ou pas. Mais si j'en chope un, j'peux te dire qu'il va prendre pour tous les autres, ça fera pas un pli. Certaines parties du site sont interdites aux mineurs, pareil, si j'en chope un, je lui nique sa race, avant de le dénoncer à ses parents.