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SACRE PERCEVAL

Sommaire

...

Livre Premier. (chap. 1 à 2)

Livre Deuxième. (chap. 3 à 4)

Livre Troisième. (chap.5 à 6)

Epilogue. (chap.7)

...

Le texte original de Perceanal nous est parvenu au compte-gouttes durant les dix dernières années. La première partie a été trouvée dans les archives d'une mystérieuse abbaye, tandis qu’un de nos spécialistes enquetait sur les étranges coutumes sexuelles des retraités du village. En effet, ces derniers se pressaient nus, toutes les pleines lunes environ, autour de ce texte et commençaient à copuler avec frénésie autour d’un feu de joie. Puis tout au long de la dernière décennie, différents experts en littérature médiévale ont retrouvé les autres fragments du roman et nous les ont rapportés afin que nous puissions le reconstituer entièrement. A l’image de sa pâle imitation que tout le monde connaît sous le titre peu flatteur de Perceval ou le roman du Graal, Perceanal relate l’histoire d’un jeune paysan qui sera choisi par la destinée et qui deviendra chevalier afin de sauver la fille d’un riche Baron. S’en suivra alors la création d’amitiés fortes, des affrontements avec des ennemis récurrents aux pouvoirs fantastiques et enfin l’accomplissement de la fameuse « Quête de la bite. ». Des légendes circulent comme quoi Chrétien de Troyes n’aurait pas fini Perceval car il aurait été interrompu par une mort subite… Que nenni, maints textes et témoignages de l’époque peuvent nous laisser supposer qu’il aurait eu trop honte de continuer à plagier Perceanal et qu’il n’aurait pas souhaité continuer, rongé par le remords. Hypothèse bien plus crédible que celle du décès du romancier, avouons-le. Nous vous présentons donc le texte de Perceanal, ou le roman de la bite traduit et corrigé par Paul Méraudin-Chigon, académicien depuis 1948 et amoureux fou de ce roman à l’auteur inconnu. M. Méraudin-Chigon nous ayant quitté l’année dernière, victime d’un arrêt cardiaque dû à une trop vive séance de masturbation collective au poney-club de Brie-compte Robert, c’est selon ses dernières volontés que nous présentons le texte au grand public : vierge de toute note et de tout ajout, à part pour cette brève introduction. Un texte pur et bien plus proche de ses racines médiévales que nous ne le lirons sans doute jamais…

I

Il était une fois, dans une profonde forêt aux sombres arbres, un jeune vilain qui vivait dans une vieille cabane de bois avec sa sibylline. Cette dernière était entièrement paralysée des pieds au nombril suite aux mauvais traitements qu’elle avait subit d’une horde de bûcherons. Le jeune vilain soupirait souvent et s’ennuyait beaucoup, s’occuper de sa tendre moitié n’était guère de tout repos car elle était fort débile. Son plus grand rêve, cependant, était d’être adoubé et de devenir chevalier, comme à la télé.

« _ Holà, que t’espanouille, pucelle soeurette ! Bouge donc ton séant lorsque je mire téléfoot ! » Lui dit-il un jour.

A ces paroles acerbes, la soeurette s’en alla par-delà la chambrée, l’œil triste. Comme son frère qui rêvait de devenir chevalier, elle aurait par-dessus tout aimé être un oiseau, et ne se lassait jamais de les mirer par la fenêtre de sa chambre. Au loin bruissait le son du palefrenier et de ses trois écuyers qui déchargeaient leur chariot du foin que le vilain leur avait commandé. Le bon palefrenier, une fois la tâche accomplie, alla voir le jeune vilain et lui posa une main paternelle sur l’épaule.

_ Pour disposer de ton droit d’adoubement, lui dit-il, suis-moi prestement lorsque je repartirais. En attendant, mes écuyers prépareront le fion de ta sœur avant que je ne l’encule.

_ Ah ! Envoyé du ciel que le bon palefrenier, s’écria à ces paroles le vilain, lui qui me libère de ma piètre roulotte de bouffon pour le modique prix de la fleur de ma soeurette à l’entendement d’un tas de crotin ! Je vous suis bien des fois redevable, monseigneur, car vous êtes bon et gentil et c’est avec grand empressement et grand transport que je vous suivrai à la cour du roi qui fait les chevaliers !

_Ouais, lui rétorqua le palefrenier d’un air cabot, bah en attendant, mes trois écuyers et moi on baise la mongolienne, le roi on verra après.

Et la bonne sibylline demeurée qui n’avait point demandé à entrer à un quelconque moment dans la conversation, trop occupée à admirer les oiseaux de la forêt, se fit violer par les quatre paysans qui lui avaient mis toute une poignée de braise brûlante dans la bouche pour qu’elle ne crie pas et pour épargner un tel spectacle à son frère.

Cependant la scène ne lui déplut pas tant que cela, loin de là, car sa bite se sentait fortement attirée par le cul d’un des écuyers. Tous alors, emportés par la frénésie de l'instant, jugèrent bon de s'enculer à la queue-leu-leu, dont la gémissante extrémité serait la pucelle soeurette. La vigueur d’un chevalier s’empara du vilain, qui s’enflamma le gland à la tâche :

_ Ah ! Sensation exquise que de se faire éplucher la bite ! Je n’aurais jamais osé supposer que pareille jouissance du sexe chevalerie m’apporterait ! Et maintenant, allez ! Tous les cinq en même temps dans la soeurette ! Une heure passa ainsi. La sibylline, autrefois douce et fleurie, était maintenant pétée en quatre, retournée tel un gant de chasse et gisait sur le sol, complètement explosée, pleine de bleus, de traces de morsures, le corps trempé de crachats et l’intérieur de la bouche entièrement carbonisé.

_ La demoiselle avait la bouche en feu, dit un des écuyers, ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de la lui éteindre… Et c’est ainsi que le palefrenier s’adressa au jeune vilain tout en remettant son pantalon :

_Tu me réjouis bien, jeune vilain. Je vais décidément t’emmener avec moi à la majestueuse cour du roi Hardur ! Le jeune manant se sentit alors en joie d’une telle tournure de son morne destin et pour célébrer, ils rouèrent de coups la jeune sœur inconsciente.

_ Quel amusement d’ainsi profiter de la faiblesse de cette ex-pucelle, cria le palefrenier. Écuyers ! Avant de repartir, fourrons-lui tous les trous du corps avec de la chaux-vive ! C’est uniquement après avoir pieusement bouché la sœur avec la boue corrosive que les cinq hommes quittèrent enfin la forêt.

 

II

Le soleil déjà était haut, et ils quittèrent bien vite l’ombre des grands arbres pour se retrouver sous la lueur de l’astre divin, qui pesait bien fort en cette belle journée d’été. Une grande plaine s’offrait à leur vue, et le jeune vilain ne pu s’empêcher de sourire benoîtement : «_ En mon for intérieur, dit-il pour lui-même en évoquant sa sœur, je suis certain que ça lui a plu.

Et c’est après un dernier regard en direction de son ancien logis qu’il se retourna vers les autres, chemin faisant en se tenant fermement le sexe. Des heures et des heures durant, les braves marchèrent, si bien que le poids de la fatigue et de la chaleur combinée fit s’arrêter le palefrenier : _ Halte ! Dit-il à bout de souffle. Nous sommes environ à deux jours de marche du château du roi, faisons, en attendant, une bonne grosse pause pipi !

Les trois écuyers se disposèrent alors de façon à tenir les sexes du palefrenier et du vilain en faisant mine de s’arroser de leur urine, ce qui, certes, était fort amusant. Mais ils faisaient bien plus que de simplement tenir les bites, car bientôt ils les empoignèrent et se mirent à les agiter tels des maracas, tant et si bien que le foutre vint à jaillir abondamment.

_ Que c’est tout de même bandant d’être chevalier ! hurla le palefrenier dans la fraîcheur croissante de fin d’après-midi tout en jouissant sur le visage du jeune manant, qui se dandinait à même le sol en signe de haute joie. Soudain, le prudhomme se redressa, l’œil vif :

_ Mais, qu’ouïes-je donc au loin ? Qu’aperçois-je ? Diantre, par tous les saints du ciel ! Un cavalier approche mes braves, et sa monture est au plus vif des galops ! Rangez donc vos bites, ça fait pas sérieux… et toi manant, essuye-toi le visage, tu seras aimable. Le palefrenier avait vu juste, à peine tout ce beau monde s’était rhabillé qu’un fier destrier leur apparut dans toute sa divine splendeur. Un chevalier de bonne taille sur un superbe cheval blanc s’arrêta à leur hauteur. Le jeune manant voyait un chevalier pour la première fois de sa vie, et pleura de joie, car jamais il n’avait vu si bel objet.

_ Holà, camarades, les héla t-il le souffle court, mon nom est Queue, je suis le sénéchal du Baron de Haute-Sexe. Tel que vous me voyez, jamais le temps ne m’a autant pressé ! N’auriez-vous pas vu par un divin hasard, toute une troupe de chevaliers noirs emmenant une jeune fille aux cheveux blonds comme le blé ? » Les autres de lui répondre négativement. « Damnation, ragea le sénéchal. Mais je ne me laisserai pas abattre, dusse-je retourner chaque pierre de la lande je la retrouverai, la fille du baron a été enlevée et je suis en recherche d’une aide quelle qu’elle soit afin de mener à bien ma mission !

_ Comment voulez-vous que nous autres, preux chevalier, refusâmes la sainte tâche que vous nous confiez séantement ? » Lui demanda le palefrenier avec une politesse pleine de sarcasme. C’est alors qu’un deuxième chevalier arriva derrière le sénéchal, plus petit et monté sur un destrier bien moins fier.

_Putain de sa mère, la pucelle de l’anus ! cria t-il à tue tête en s’arrêtant. A ton avis, sénéchal, elle est passée où ta chaudasse de princesse ?

Le langage outrancier du second chevalier blessa profondément le vilain qui s’était pourtant tu tout le long de la conversation. Il s’adressa ainsi au cavalier Sarazin :

_ Séant, de quelle sorte osois-vous bavarder, preux chevalier ? J’eusse été étonné qu’à la télé, on n’osa user d’un tel langage…

_ Nique ta mère, sale bâtard de de chacal de ta race de pute ! Lui rétorqua amèrement le deuxième cavalier, blessé dans son estime. Ta famille est tellement pauvre qu’à Macdo vous sucez les doigts des gens, t’as cru quoi ? On est pas à la télé ici, pédé de mes deux couilles en feu. C’est le 9-3 du Moyen-Age et tu vas tourner dans la forêt, mes sosses et wam, on va te faire la misère. C’est après ça qu’on ira chercher l’autre suceuse !

Le sénéchal, dans son infinie sagesse et bonté, cru bon de calmer les esprits par ses bonnes paroles :

_ Que de violence dans vos viles paroles, dit-il sur un ton de reproche au chevalier Sarazin. La fille du Baron n’est guère suceuse, elle est juste, heu… hem, entreprenante. Mais assez tergiversé, qui m’aime me suive, partons séantement à la recherche de la bonne fille du Baron ! »

Il poussa un cri sauvage et son cheval repartit au galop, celui du cavalier Sarazin aux paroles acerbes à sa suite, ainsi que les cinq compagnons. Tous étaient partis au galop, sauf le pauvre vilain qui était obligé de courir derrière les chevaux sans réduire son allure afin de n’être pas distancé.

_ Quelle joie d’ainsi partir à l’aventure ! » Lança t-il aux autres qui le prièrent, sans même se retourner, de fermer sa gueule et de courir.

A suivre, tin tin tin...

Viendez réagir sur le forum, et peut-être avoir la chance d'attaquer les auteurs en justice.

 

 

III

Au bout de quelques lieues de folle course à travers la plaine, force fut de constater qu’ils ne filaient guère plus vers le château du roi Hardur qui faisait les chevaliers. Un écuyer demanda au bout d’un moment au jeune vilain si une forte soif le tiraillait :

_ Certes oui, sire. » Lui répondit-il plein de gratitude, et l’écuyer de lui pisser dans la bouche tel un cycliste dans une petite bouteille.

Il serait maladroit de ma part de vous conter les trois jours et trois nuits de voyage de la troupe nouvellement formée, car ils sont légers en action et en évènements importants, le récit risquerait de devenir ennuyeux et répétitif. C’est pourquoi, au bout de trois jours de voyage, ils arrivèrent devant le château du méchant Merlu, enchanteur en magie noire et ayant un vil penchant pour les petits garçons et petites filles en fleur.

TRANSITION N°1 : « L’histoyre de Meyrlu, la vraye, ceyle que l’on osoye rasconter. »

Parmi les textes de Perceanal, ou le roman de la bite que nous avons receuilli se trouvait aussi un bref chapitre consacré à Merlu, le vil enchanteur que la troupe va renconter et qui sera le premier véritable antagoniste de nos héros. C’est pourquoi nous avons cru bon d’incorporer ce court récit introductif à ce qu’aurait été la jeunesse de Merlu, afin de reprendre l’histoire de Perceanal avec une exacte idée du personnage qu’est l’enchanteur et ce qu’il représente. Nous vous livrons ce texte inédit dans son ancien français d’origine.

Meyrlu éstoit né un beau mastin d’austomne, d’une nonne passéy dans un caveau lors d’une tournante entre vils curéys bourréys et déguoiséys en bûcherons. Le for taux de liqueur dans la divine semence qu’eyle reçu serayt à l’osrigine deys pouvoirs suprapsychiques de Meyrlu.

En effeyt, dèy son plus jeune âge, Meyrlu avayt de formidables eyreyctions ey sa bite toute rousge éstayt, ce quy luy peyrmeyttait d’asccomplir dey tours de magye. Sa meyre, devesnue alcoolique ey se prostituant, quistta prestement sa vie, car le pauvre enfant fut abandosnney avant son second anniversaire dans une sombre fosreyt. Receuilly par le for bon peyre St. Yves, il eut solide et feyrme esducation religieuse en tant que scout. Ley scouts, le for bon peyre St. Yves aimait bien ça, surtout quand ils éstayent tout jeunes et tout frays, encores imberbes hmmm… Ca fond dans la bouche ey le for bon peyre St. Yves, il aime bien ça, ceytte petite peau bien blanche qu’il fouesste aveycque son seyxe pour la bien rougyr. Enfin bon, Meyrlu, luy fut poilu et barbu, cela slavateur luy fut et luy évyta d’estre séqueystré.

«_ Mon pauvre petyt Meyrlu dysait bien souvent le for bon peyre St. Yves en enculant une pasteyque. J’aymerays byen te faire subyr le mesme traytement qu’à ce fruyt voys-tu, mays un gosse de cinq ans avec de la barbe, moi je peux pas gérer.

Et au lyeu de la vyoleyr, il le tabassayt aveyque une masse. Un jour que Meyrlu éstayt pendu par les pieds au plafond de la grande salle de l’Abbaye, un chevalyer enstra aveyque grand fracas et quesmanda droit d’Asile d’une voyx toute puyssante.

Il surprit le for bon peyre St. Yves le panstalon bayssé, seyxe tensdu et tout juste humyde devant le petit Meyrlu désjà poilu tel un ours.

_ Héla, vylain satyre ! Queyls vylains traytements allais-tu inflyger à… à ce… à cet… heu… enfyn au p’tyt barbu, là… ? » Surnommé le Talyon, le chevalier s’attela à la besogne qu’yl s’imaginayt avoir été ceylle entre le for bon peyre St.Yves et son ouaylle. Leys grimaçes du for bon peyre St.Yves amuseyrent grandement le petyt Meyrlu quy n’eut jamays cru que Jococo, sa petyte poupéye en marbre de rome pouvayt eystre aussi aysément dissymulée sans autre ustensiles dans le for interieur du peyre.

_ Mauvais chrestien que l’Abbéy peydeyraste ! » hurlait le Talyon tandys que la face du for bon peyre St. Yves virait au noir violacé sous la force du coïyt, sy byen que sa teyte finit par éclateyr.

_ Bon, heu… petyt, dit-yl à Meyrlu en remeyttant son armure dorée. Je vays te deyscendre de là, ce n’est point un endroyt pour ley, heu… petyts enfants, ici. »

C’eyst ainsy que le petyt Meyrlu fut sauvé par le bon chevailer Talyon qui l’emmena avec luy comme escuyer, ignorant cependant tout des pousvoirs magyques du garçon.

Alors qu’yls chevauchayent dans une luxuryante fôret, bien proche de ceylle où yl avayt esté abandonné en tant qu beybey, le petyt Meyrlu sentit une forte intmité aveyque la nature ey connaissayt deyjà tout d’eylle. Ayant une jolye diahrréye, le Talyon quémenda moultes feuilles à Meyrlu quy en trouva ley plus adapteys aux fesses fragyles du chevalier. Yls restèyrent ensembles quelques moys, lorsqu’un jour le Talyon se fyt capturer par une tribue de nains quy luy cuisinèyrent si finement le peynis que Meyrlu n’ousblya jamays ceytte saveur subtyle et goustue. Mais le voislà luy aussy capturé dans ley grottes souterraines, teyrribles demeures deys nains.

« _ Je pleure vivement mon brave Talyon quy a trépassey sous les coups de ceys vils nains diabolyques ! Maudit soys-je qui ay mangé une partye de luy ! »

Ey la fureur s’emspara du garçon qui bayssa son pansatlon et quy banda trèy fort. Ley nains, stupydes créatures crées par le malin et non reconnues de notre Seygneur, furent émerveyllés par la couleur rouge vyf du sexe de Meyrlu, s’en approcheyrent ey furent reyduits en poussieyre de byte par le rayon magyque phallyque du petyt garçon. C’eyst à partyr de ce jour que Meyrlu deycida de devenir magycien.

Officiellement, le texte sur Merlu se finit ici (c’est surtout que taper en ancien français ça me pète les couilles). Il nous est pourtant parvenu une continuation impossible à dater où il serait fait mention d’une carrière de VRP que Merlu aurait embrassé. Cette continuation nous apprend aussi que l’enchanteur a été marié à une certaine Analbabette, et nous apprenons surtout comment il acquit son château maléfique. Mais dans le doute nous avons préféré ne pas fournir ce texte, il est trop pourri. Reprenons donc les aventures de nos compagnons là où nous les avions laissées.

La vile goule infâme n’en pouvait diantre plus de courir de la sorte en ne s’abreuvant que d’urine. Lorsqu’ils arrivèrent bien en vue de la terrible bâtisse, repère de Merlu l’enchanteur aux milles ruses, on lui proposa une nouvelle fois de lui pisser dans la bouche. Il rétorqua non sans politesse que ces douches jaunes lui irritaient la gorge. Mécontents de son insolence, les autres déféquèrent lourdement et lui firent manger leur caca. Ne voulant pas les contrarier d’avantage, il avala tout avec un sourire crispé, mais les autres lui firent des lavements à la pisse et le sodomisèrent (quelle misère !). La pauvre victime ne s’entendait plus hurler, ainsi les autres se mirent à le rouer de coups, et le sénéchal lui coupa le bras droit et la langue.

«_ Quelle satanée pourriture de fiotte ce gars là ! Ragea t-il en enfonçant de nouveaux son sexe dans la bouche ensanglantée du vilain. Le palefrenier (celui qui, quelques jours plus tôt, avait rempli la mongolienne de soeurette de chaux vive) s’indigna :

_ Mais il est sympa au fond, arrête de l’emmerder… Peste soit du maroufle, bordel ! Ne devions nous pas nous occuper en premier lieu de retrouver la fille du Baron de Haute-Sexe ?

Le sénéchal, guère habitué à voir ses acerbes paroles contrariées si justement, dit, à tort ou à raison :

_ Bon, OK les gros connards, on va aller voir Merlu. Mais je préfère aussi bien tous vous prévenir que j’ai une hallucinante envie de le tabasser.

_ Woula t’es un bâtard ! Dit le chevalier Sarazin au sénéchal. Al guez il était trop marrant le vilain, sur le coran de la Mecque il faut le garder !

_ Vous dites vrai, chevalier, tout maure que vous êtes, lui dit le palefrenier. Il nous faudrait séantement l’empêcher de perdre tout son sang. Comprenez que nous ne pourrions le sodomiser autrement. Queue, le sénéchal, alluma alors un feu, fit chauffer son épée à blanc et la déposa consécutivement sur toutes les blessures du vilain qui recommença à hurler de douleur.

_ Putain, ferme donc ta gueule, cria Queue, t’es lourd et stressant, en plus c’est pour ton bien !

Aussi il déposa son épée rougie au fond de la gorge du vilain et lui souda les lèvres. Pour s’assurer de l’efficacité de sa cautérisation, il donna un coup de tête au jeune homme qui tomba dans les pommes. La compagnie se retourna alors vers le sinistre château qui se dressait à présent devant eux, encore plus angoissant dans la lueur du soir qui déclinait de plus en plus. Ils respirèrent un bon coup, tels des braves, et descendirent la colline pour aller à la rencontre de Merlu. Lorsqu’ils arrivèrent devant les grandes fortifications, le pont-levis s’abaissa dans un grincement sinistre et l’enchanteur leur apparut.

_ Holà, nom d’un prépuce d’enfant de chœur… qui va là ? » Leur demanda t-il, entièrement nu et le sexe caché par sa longue barbe blanche, entouré de petits enfants nus qui gambadaient autour de lui. « Passez votre chemin, manants, et n’y revenez plus ! » Leur cria t-il méchamment.

Cependant Queue ne l’entendait pas de cette oreille, ivre de joie et excité quant au coup de boule qu’il avait mis au vilain, il lui tint à peu près ces propos :

« _ Ta gueule vieux pédé, c’est moi qui mène cette pieuse caravane depuis plus de trois jours dans le seul but de retrouver la fille du Baron de Haute-sexe qui a été enlevée ! Je sais que tu es au courrant de quelque chose, car tu es un sordide pédophile, alors ne m’obliges pas à te passer à la questionnette pour te soutirer les informations qui m’intéressent !

Et tous les hommes sautèrent sur Merlu et s’en saisirent pour le frapper, tandis que le jeune vilain, qui venait à peine de retrouver ses esprits, se fit encercler par les petits enfants qui se mirent à le rouer de coups en couvrant ses gémissements par de saints chants.

Le sénéchal du détourner son attention des coups qu’il portait au vieil enchanteur pour venir en aide au vilain, et comme il n’était plus vraiment à ça près question méchanceté gratuite, il foutit de grosses mandales aux gosses qui s’envolaient littéralement dans les airs en pleurant. Atterré par ce spectacle, Merlu se libera de l’emprise des autres et se mit à genoux devant le sénéchal :

_ Arrêtez, je vous-en supplie ! J’ai un petit disciple, Harry P. qu’il s’appelle, je le viole tout le jour durant pourtant point il ne gémit. A nous de le tabasser un petit peu à coups de bâtons avant de tripler le diamètre de son intestin grêle ! A ces mots, Queue laissa tomber la petite fille qu’il était en train d’étrangler, les yeux fous.

S’en suivit alors une superbe scène d’hystérie collective. Tandis qu’ils se munissaient tous de bâtons et qu’il se mettaient en rond autour de Harry Potter, Merlu eu vent par le chevalier Sarazin avec qui il discutait tranquillement de l’histoire du vilain violé, brûlé, mutilé et violé. Il se mit à jubiler, et lorsqu’il le vit pour la première fois, ce fut le coup de foudre.

_ Je me nomme Merlu, lui dit-il, enchanté (et ouais) de vous connaître. Les bras m’en tombent (je sais, je sais). Je brûle d’impatience de vous enculer, ce jour sera à marquer au fer rouge… (Trop fort).

Le sénéchal, frustré de n’avoir pas assez battu le vieux, de n’avoir pas du tout battu Harry Potter et encore plus énervé de voir l’action ainsi stagner inutilement, eut une idée machiavélique : il allait tenter d’échanger le vilain contre trois des enfants de Merlu, dont Harry Potter. Pour cela, il allait utiliser, à tort ou à raison, la technique de Pierre Bellemarre.

_ Je suppose, non !non !non ! Je ne suppose pas, je suis sûr, je suis sûr que vous allez avoir besoin de ce produit. Il est fait pour vous. Il est superbe. C’est un objet sexuel de première qualité, son anus est pré-dilaté, il n’a qu’un bras et ne peux pas crier, vous m’avez bien entendu, IL NE PEUT PAS CRIER ! Mais venons-en au prix. Pour vous je le vends… trois enfants. Dont Harry Potter… Hé hé hé…

Merlu était atterré. La proposition le tiraillait. Il lui fallait choisir entre Harry Potter et le jeune vilain, qu’il désirait par-dessus tout. Il n’avait jamais imaginé se retrouver devant pareil dilemme, qui l’eut cru ? En tout cas pas son cul. Mais au final il accepta, céda les trois enfants à la troupe comme convenu, et fit l’acquisition du vilain à qui il foutu un puissant mais non moins élégant coup de masse. Nos compères étaient fins prêts à partir avec leurs trois enfants, mais Queue se retourna vers le vieil enchanteur, l’air en colère :

_ Au fait, elle est où l’autre salope qu’on cherche partout depuis trois plombes ?

Merlu fut déstabilisé par la question, lui qui croyait avoir débarrassé les chevaliers de leur idée fixe, et répondit bien maladroitement à la question posée par le sénéchal à l’esprit vif et à la langue acérée :

_ Mais, heu… maismaismaismais… je… je sais pas du tout, alors là aucune idée, non non… Mais Merlu mentait, et le sénéchal le savait car il voyait que le vieillard se tripotait les bourses, ainsi il pointa un doigt inquisiteur dans sa direction.

_ Tu mens, vieil homme, dit-il, et je le sais car je vois que tu te tripotes les bourses !

_ Ah, enfer et damnation, cria l’enchanteur, je suis fait… Bon, tant pis j’avoue tout. La fille du Baron a été enlevée sur les ordres du terrible duc Rectum de Basse-sexe. Il a pour entreprise non louable d’attacher la pauvre pucelle au plus vieux chêne de la forêt maudite afin de la faire déflorer par Bitedure, le vil géant de la foret.

_ Ah putain fait chier, se lamenta Queue en se retournant vers les autres. Faut qu’on fasse demi-tour en Basse-sexe pour aller se fritter avec le terrible Duc Rectum… Mais bon en attendant on peut déchirer le petit Harry Potter.

A ce nouveau flot de vilainie qui sortait de la bouche de Queue, Merlu se jeta à nouveau à genou devant lui, et lui tint un discours charmeur et fourbe dans le but de l’écarter de nouveau de sa quête :

_ Je vous en supplie, preux chevalier que vous êtes, laissez-moi une dernière fois tendrement baiser mon petit disciple que pour rien au monde je ne pourrai souffrir de le voir partir sans m’être une dernière fois blotti contre lui ! Je voudrais l’admirer avant que vous ne le rendasses aussi usé qu’un vieux torchon tout pourri. Le sénéchal fut bel et bien charmé par la requête de l’enchanteur, et les laissa tous les deux seuls à seuls pendant deux heures. Plus tard, Harry leur revint la face un peu rougie et la démarche en canard.

 

IV

Ils faisaient à présent route vers le sud, en direction du compté de Basse-sexe avec deux gamins sans sexes et Harry Potter. Depuis quelques temps déjà ce dernier pètait bruyamment, et à force de flatuler comme une trompette, Queue fut lassé de simuler la sourde oreille et se retourna vers le petit garçon, la voix pleine de ressentiment :

_ Si t’as besoin de chier t’as qu’à le dire et on fait une pause, c’est pas vraiment la peine de nous faire tout un concerto… En plus ça pue.

A ces mots, Harry se détendit et une diarrhée torrentielle commença à couler de plus en plus fort de son cul, et tandis qu’il chiait avec entrain devant la troupe, Merlu jaillit de son cul, tout recroquevillé et souillé de merde.

Queue fut tellement estomaqué par ce qu’il avait sous les yeux qu’il en oublia presque d’entrer dans une rage folle.

_ Par la sainte pucelle mère du Christ le crucifié et par tous les diables de l’enfer ! Parjura t-il. Le vil traître, le scélérat ! Ce putain de maudit enchanteur à la con a voulu nous suivre tout du long et aurait sans doute tenté de nous jouer quelque diablerie dès qu’il en aurait eu l’occasion ! Maudit sois-tu vieillard, car ton châtiment sera à la mesure de la colère que je ressens en ce moment même : douloureux et terrible !

Fou de rage, le sénéchal donna un violent coup de poing, ganté du fer le plus dur et le plus résistant, dans la face de Harry, faisant jaillir sang et cervelle de ses oreilles avec même des morceaux de patates, allez savoir pourquoi. Puis il retira sa main de la tête éventrée du garçon pour se saisir des chevilles glissantes de merde de Merlu qui commença à crier de terreur. Il le fit tourner autour de lui de plus en plus vite pour ensuite le lâcher à pleine puissance dans les airs. Merlu s’envola bien haut en hurlant.

_ Passe-moi la sainte arbalète, trou du cul. Manda Queue au palefrenier, qui lui mit l’arme dans les mains.

Il épaula, visa le vieillard hurlant et tira la divine flèche qui l’atteint en plein vol et qui le fit tomber au sol. Merlu explosa alors pieusement dans une gerbe de flammes impressionnantes et dans un souffle dévastateur qui les jeta tous au sol.

_ Une bonne chose que de se débarrasser ainsi d’un tel fourbe ! Dit Queue en essuyant la poussière de son armure et en contemplant le profond cratère fumant devant eux. Voilà déjà quelqu’un qui ne nous fera guère plus de tort. Allons séantement rechercher le vilain que nous avions échangé et retournons à la recherche de la fille du baron.

Ils repassèrent devant le château de Merlu, qui restera à présent désert pour l’éternité, réveillèrent le vilain qui dormait à poings fermés en lui donnant des coups de pieds, et repartirent de plus belle.

Mais nos preux amis n’étaient pas au bout de leurs peines, car les deux enfants sans sexes qu’ils avaient conservés de Merlu étaient fort diaboliques, à l’image de leur mentor, et ne vivaient à présent que pour nuire à la troupe. C’est pourquoi au bout d’un petit moment de marche ils insistèrent auprès du sénéchal et des autres pour faire halte à la « Taverne de l’Elf Lubrique » au bout du sentier. Les autres pensant passer un bon moment en se désaltérant acceptèrent, sans se douter un seul instant de ce qui pourrait bien les attendre.

Ils pénétrèrent dans la taverne, et dès les premières secondes le sénéchal pu dire que quelque chose lui déplaisait plus que fortement dans l’atmosphère générale de l’endroit, sans pour autant mettre le doigt sur quoi exactement. Etais-ce le serveur qui ne cessait de lui palper les fesses à chaque aller-retour entre le bar et les clients ? Ou bien le bodybuilder en string à cottes de mailles qui se trémoussait en se caressant les pectoraux huilés debout sur le bar ? Le prudhomme ne saurait dire.

_ Eh, Kévin et Jérémie ! Cria t-il. Les deux petits pédés ! Qu’est ce que c’est que cette bondieuserie de taverne de merde ? Mai les deux chérubins, for fiers de leur méfait, s’étaient déjà fondus dans la masse humaine enchevêtrée. Soudain, le sénéchal comprit ce qui n’allait pas en même temps que les autres membres de la troupe. Ils sortirent leurs épées et Queue se saisit de sa lance :

_ Chevaliers, en formation ! Ordonna t-il. Faisons dès à présent face aux tarlouzes qui pullulent dans cette taverne gay ! Pas de quartier pour les manges boules ! Sus aux folles!

Tel un seul homme, tous les clients de l’hostel firent volte-face, prêts à lutter corps et âme contre Queue et sa ligue homophobe et arborèrent leurs maillot de la mise a l'antenne de Pink tv.

Diantre, que la pédérastie me répugne ! Hurla le sénéchal, puis il empala huit elfes en tenue sado-masochiste de sa fière lance en bois d’ébène. Sus, amis ! Et point de quartier ! Et la mêlée commença.

Le combat fut certes intense, et même si les clients de la Taverne de l’Elfe Lubrique avaient la supériorité du nombre, notre sainte troupe savait se battre et en moins de dix minutes l'entière armée de lopettes fut réduite à l’état de bûches sanglantes. Queue rangea sa lance pleine de sang, encore haletant.

_ Satanés chérubins, ragea le palefrenier en essuyant l’hémoglobine vermeille de son visage coléreux, nous entraîner sciemment dans ce repère du malin, dans cet antre de luxure et de débauche ! Pouerk, j’enrage !

Il saisit alors par les oreilles les deux chérubins, qui tentaient de se cacher sous le gros tas de membres coupés, et leur fracassa le crâne l’un contre l’autre.

_ Cessons donc un instant, dit Régis un des écuyers du palefrenier. A quoi bon ainsi de déchaîner contre des cadavres ? Restons fidèles à nous-mêmes et montrons leur respect et dignité.

Queue donna un coup de pied dans une tête tranchée et tint à peu près ces paroles à l’écuyer :

_ Tu dis vrai, jeune homme, mais il nous faudrait tout de même les baiser, et pis, leur montrer qu'on est pas des fiottes, nom de Dieu (tu penses !).

_ Putain mais c’est vrai ! Jura le palefrenier en tapant du poing dans sa paume. Que chacun d’entre vous choisisse un cadavre et lui coupe le sexe pour le garder dans sa poche en souvenir ! Hep, gros con, le chaton mort et le nain chauve dans le box sont pour moi !

C’est au moment où tous s’attelaient à la tâche que les deux petits chérubins revinrent à eux. Pour leur plus grand malheur, Queue les vit et sa face s’empourpra :

_ Tiens, tiens, tiens… Alors comme ça vous avez essayé de nous tendre un piège à l’image de votre Merlu préféré ? Et bien pour la peine je vais de ce pas vous envoyer le rejoindre là où il absoudra ses pêchés par une éternité de douleurs et de supplices !

Il leur colla deux allers-retours chacun et se saisit d’un bidon d’essence qui traînait par-là, les en aspergea, gratta une allumette et les embrasa. Kévin et Jérémie se mirent à hurler tout en flambant comme des chiens de paille, ce qui, au grand dam de tous, réveilla de son coma éthylique Jambière, le troll bisexuel patron de la Taverne de l’Elfe Lubrique.

Il se dressa de toute sa fière hauteur en poussant un grognement et, agacé par les cris de souffrance des deux chérubins, les écrasa brutalement du plat de la main, ce qui eut pour effet de faire tomber un silence de mort. Le sénéchal eut un mal de chien à avaler sa salive, car en tant que chef de troupe il savait pertinemment qu’un duel entre lui et le troll se profilait à l’horizon. "Les Trolls, c'est toujours pour moi, de toutes façons" pensa-t-il blasé.

Cependant Jambière avait été éborgné par une des flèches du palefrenier durant la rixe opposant notre troupe à la clientèle ambivalente de la taverne, si bien qu’il voyait non pas double, ni triple, mais bien quadruple, le con. Au lieu de se saisir de Queue, il souleva alors du sol le pauvre vilain manchot et muet et commença à lui foutre de gros coups de tête.

Le sénéchal, tiraillé entre un acte de bravoure en portant secours au vilain et une belle tranche de rire en le regardant se faire défoncer, se dandinait sur place d’un pied sur l’autre avec les mains dans le dos, lorsque tout d’un coup, une douce et chaude lueur envahit la taverne et émerveilla tout le monde. Dans un céleste éclair, la sublime fée Morgasme au plus beau et plus doux visage que la terre ai jamais porté se présenta à la troupe avec un sourire d’une beauté et d’une bienveillance extraordinaire.

_ Salutations chevaliers, je…

_ TOURNANTE ! L’interrompit violemment Queue, et tous les hommes se jetèrent sur elle pour la violer brutalement, répondant à l'appel de la Nature qui anime chaque mâle de cette terre.

Ils lui arrachèrent(certains mangèrent, et oui, ils faisaient pas semblant à l'époque) ses vêtements, et bouchèrent absolument tous les orifices de son corps par leurs bites, allant jusqu'à inventer de nouveaux trous dans la pourtant particulière anatomie de la jolie fée. Tandis que la pauvre fée perdait connaissance à cause du manque d’oxygène, elle jeta, sans vraiment le faire exprès, un sort au vilain qui guérit ses terribles blessures. Son bras et sa langue repoussèrent, et une belle et large épée commença à doucement descendre de son cul. En voyant cela, le sénéchal cessa de fister la bouche de la fée Morgasme et se tourna, émerveillé, vers le vilain.

_ Excalibourre la grande ! S’exclama t-il en saisissant à pleines mains le manche qui dépassait du pantalon du vilain. Bande de pédés à la con, je vais sortir cette putain d’épée de son cul et vais devenir le roi du sexe !

Aussitôt dit, aussitôt fait, car le sénéchal Queue était homme à tenir parole. Dans une violente projection de sang et d’excréments, il sortit Excalibourre du trou de balle du vilain et trancha Jambière le troll en deux parties bien égales, le tout d’un seul geste svelte et élégant. Il saisit le jeune vilain au col et l’envoya au tapis d’un fort coup de tête, puis il se retourna vers les autres qui cessèrent un instant de besogner la pauvre fée Morgasme :

_ Vous avez vu un peu ? Leur demanda t-il fiévreusement. D’un seul geste j’ai pourfendu ce troll, alors qu’avec une épée normale il m’aurait fallu mener un combat titanesque ! N’est-elle pas merveilleuse cette sainte épée ? Il ne sera diantre plus facile de venir à bout du duc Rectum avec un tel pouvoir !

L’assemblée résonna de « ah oui ! Ah c’est sûr. Ouais, c’est joli. », Et le sénéchal fut satisfait.

_ Je propose, dit le palefrenier, que nous quittions de suite cet endroit dégoûtant et que nous cheminions à nouveau vers la forteresse du terrible duc Rectum.

Et la compagnie se remit en route pour la énième fois. Ils sortirent du chemin menant à la taverne au même moment que choisissait le soleil pour se lever et se dirigèrent à nouveau vers le ducher de Basse-sexe, lorsqu’un éclair apparut au milieu du chemin.

La fée Morgasme réapparut, les habits en lambeaux, les yeux mi-clos et le regard vague avec un sale goût dans la bouche.

_ Chevaliers, vous ne…

_ TOURNANTE ! Hurla encore une fois le sénéchal, et re-belotte, tous se jetèrent à nouveau sur la pauvre fée pour la baiser encore plus brutalement.

En apercevant la pieuse Excalibourre que le sénéchal avait laissé gésir au sol, le vilain s’en approcha et la saisit. Soudain une douce chaleur l’envahit de la tête aux pieds, ses piètres habits furent remplacés par une armure dorée des plus resplendissantes, le manche de l’épée s’ajusta à ses mains et il banda, comme ça d'un coup.

Queue, quant à lui, était en train d’enculer la fée en lui frappant rythmiquement la tête contre un bon gros rocher bien dur et bien compact, et lorsque le crâne de la fée fut assez réduit en purée, il commença à lui violer la tête, activité hautement intellectuelle, s'il en est, demandant tact et concentration.

L’ex-vilain le saisit alors par les épaules et lui donna une série de coups de poings dans le ventre et quelques coups de têtes bien placés histoire de le calmer.

_ Bien mes seigneurs, dit-il bien haut et fort afin d’être clairement entendu, va falloir vous tenir à carreaux car je suis devenu chevalier ! C’est à moi de mener cette vaillante caravane aux portes du domaine du terrible duc Rectum afin de sauver la fille du baron de Haute-sexe comme nous l’avait pieusement mandé le bon sénéchal au début de l’histoire…

Queue reprit doucement ses esprits et se mit à genoux en signe de soumission :

_ Vous dites vrai sire, jamais paroles ou actes qui auraient laissé imaginer que je vous manquâsse de respect ne doivent être retenus contre moi. Je vous suis tout dévoué dès à présent et vous suivrais où bon vous semblera d’aller. Vous avez mon courage et ma confiance à vos côtés messire.

L’ex-vilain, touché par tant de franchise de la part du sénéchal, s’émut d’une telle amitié naissante :

_ Je serais désormais connu sous le nom de Perceanal, je viens de me souvenir de mon nom.

Et tous se penchèrent en avant afin de recevoir la puissance de Perceanal dans le maniement du sexe, cependant le sénéchal ne put s’empêcher un dernier sarcasme :

_ Vous êtes bien prompt à l’enculade, messire…

Le chevalier fut blessé par le trait de Queue et lui tint à peu près ces paroles :

_ Puissez-vous cesser de me flatter de la sorte, tant preux chevalier. Sachez que tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute, cette leçon vaut bien une bite bien raide dans ton cul. Roh et puis j’en ai par-dessus le gland (la tête de la bite) de tchatcher comme un chevalier à la con, je vais te débroussailler la flore intestinale et buter tous les petits animaux qui y vivent. Bref, je vais salement t’exploser la raie.

Perceanal mit un inégalable coup de tête au sénéchal qui le fit tomber à la renverse et reprit en ces termes :

_ Eh ouais connard, le boss c’est moi, à présent tu vas subir la bite.

Queue, bien conscient du mal qu’il avait causé, se mit à genoux, ouvrit grand la bouche et ferma fort les yeux en vue de son fort proche châtiment, lorsqu’un froid polaire souffla sur la troupe et que la lumière du soleil se voila. Le bruit sourd d’un galop qui se rapprochait brisa le silence et un grand cavalier avec une armure, une cape et un haume noir, monté sur un cheval plus noir que la nuit leur apparut. Deux lueurs rouges brillaient dans les ténèbres de son haume et il tendit la main vers la troupe, fait sinistre et inquiétant…

_ Je suis l’Inquisiteur sexuel, dit-il d’une voix froide et malveillante, sénéchal du terrible duc Rectum ! Je viens uniquement dans le dessein de vous informer que votre entreprise consistant à sauver la fille du baron est vouée à l’échec ! La pucelle que nous avons enlevée se fera déflorer par le géant de la forêt maudite d’ici demain à midi, elle se fera littéralement démonter la vulve, et ça va trop nous faire marrer !

Le vil cavalier éclata d’un rire démoniaque et frappa Queue, qui était toujours à genoux, d’un coup de traître car il lui blessa l’épaule de sa lance, puis il partit au triple galop. Perceanal était comme fou, la colère l’envahit et c’est elle qui tint ces paroles acerbes à Queue, non le chevalier bon et juste qu’était à présent l’ex-vilain :

_ Ah, Queue tu n’es vraiment qu’une merde humaine, tu mériterais que l’on t’abandonne tous là, ici et maintenant, gisant sur l’herbe et baignant dans ton sang et souffrant des multiples bleus résultant de mes coups de bite !

Et c’est tristement ce qu’ils firent. Perceanal et le reste de la troupe galopèrent à la poursuite du maudit inquisiteur. Ils le trouvèrent en train de zober contre un arbre, et ce dernier, complètement surpris de se voir ainsi grillé par les gentils bien avant la fin de l’histoire n’eut guère le temps de saisir son épée, avec laquelle il aurait pu mettre fin aux aventures de nos héros d'un seul mouvement de bras. Cependant l’effet de surprise joua car Perceanal lui trancha la bite et se l’attacha à la ceinture en signe de provocation. Les autres le saisirent et lui ôtèrent toute son armure, c’est ainsi qu’ils virent son visage de petit marmot chialant :

_ Mais arrêtez-heu ! Je m’appelle Grégoire et j’ai douze ans, je vais le dire à ma mère !

Ils ne le laissèrent pas finir sa complainte et lui piétinèrent la gueule avec des rangers cloutées avant de laisser sa dépouille derrière eux.

TRANSITION N°2 : « Le seyneychal rejoingt la troupe, malgrey les aspres paroles de Peyrceanal. »

Il s’agit ici de la deuxième transition, en effet, en plus de celle concernant Merlu, l’auteur anonyme avait écrit un texte parallèle à l’histoire racontant comment le sénéchal Queue décidait de se relever malgré ses blessures afin de rejoindre la troupe qui l’avait abandonné. En effet, vouant une sainte admiration à Perceanal qui incarnait à ses yeux l’idéal chevaleresque, grande gueule, grande bite et le poing leste, il décida de courir après la compagnie. Lorsqu’ils le virent au loin, haletant, boitant et tentant d’épancher le sang coulant de son cul défoncé, ils le prirent en pitié et l’accueillerent à nouveau parmis eux, oubliant ses violences et sa méchanceté passées. Malheureusement, il s’agit du seul texte lié à Perceanal qui soit presque entièrement détruit et réduit à l’état de confetti, c’est pourquoi nous vous n’en donnons qu’un bref résumé afin qui le lecteur ne s’étonne pas de revoir apparaître le sénéchal dans l’aventure, sachant qu’il avait été laissé pour mort un peu plus avant. Pour consulter ce texte : aucune idée, demerdez-vous.

Percenanal arracha les yeux au corps du petit garçon et se tourna vers les autres :

_ Au fait, comment était-il au courrant que nous devions aller secourir l’autre pute ? Bouerk ! Dégueulasse ses yeux ! T’en veux Queue ? Perso, moi je pense que c’est l’autre bâtard de Merlu qui nous a balance.

_ Zarma al gez, c’tait un vieux bâtard t’as raison, sur le coran tu déchires Perceanal ! Lui dit le chevalier Sarazin de la ZUP (zone uriblement pauvre).

La troupe se remit à chevaucher, mais plus lentement cependant, car les choses commençaient à devenir sérieuses, l’inquisiteur leur avait porté un coup dur.

_ En effet, commença Queue le visage grave, Merlu, l’Inquisiteur sexuel et le duc Rectum sont tous trois sous la pestilentielle emprise du malin ! Merlu est bel et bien mort, Dieu nous garde, car il ne s’agissait que d’un vil sous-fifre, mais nous avons beau avoir tué et violé le petit Grégoire, le fourbe esprit de l’inquisiteur vit toujours et sera éternel car démoniaque ! Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne reprenne une enveloppe charnelle… Il en sera de même pour le duc Rectum, lui aussi aura les yeux rouges comme des braises, signe de mal évident ! Nous ne pourrons les tuer, mais les emprisonner sera possible… si Dieu guide nos gestes et nos paroles.

_ Putain Queue, t’es trop sérieux, tu fais chier. Lui dit Perceanal et toute la troupe le jeta à terre pour lui pinçotter les tétons jusqu'à ce qu'ils virent au bleu turquoise.

_ Vous m’avez débarrassé de mon enveloppe corporelle, fit la voix froide et malveillante de l’Inquisiteur sexuel, mais je vais dès à présent rejoindre mon seigneur et ourdir ma vengeance, stupides mortels !

Il éclata d’un rire démoniaque et s’évapora, laissant la place à la lumière du soleil qui éclaira la troupe un peu secouée par tant de menaces. Tout le monde se consola alors en rouant à nouveau le petit Grégoire de coups.

Encore à suivre...

Viendez réagir sur le forum, et peut-être avoir la chance d'attaquer les auteurs en justice.

 

V

Ils chevauchèrent encore toute l’après midi sans qu’il ne se passe quoi que ce soit lorsqu’ils arrivèrent devant l’entrée d’une grotte sinistre.

_ Hmmm, dit Perceanal, contourner cette colline nous prendrait bien trop de temps, il nous faut sauver la fille du baron avant demain midi… Peut-être que cette grotte à l’aspect effrayant nous mènera de l’autre côté de ce monticule, ce qui nous ferait gagner un temps considérable, certes.

Mais à ces paroles, le palefrenier pâlit et tint à peu près ce langage :

_ Doux seigneur, bon et courageux vous êtes, cela ne fait aucun doute… Mais moult légendes et fables entourent cette grotte et le maléfique dragon qui y a élu asile bien avant que quiconque n’ait mit le pied dans cette région. On dit qu’il se repaît des voyageurs qui s’aventurent dans son antre… On dit aussi que personne n’a jamais réussi à s’échapper des griffes du grand, du fourbe et du puissant dragon Léviateub !

Tout le monde eut l’air de se ratatiner tout d’un coup, combattre un dragon ne branchait pas ce bon Perceanal, mais alors pas du tout.

_ Il paraît que le dragon Léviateub aurait un sexe cracheur de feu. Précisa Queue fièrement, mais lorsqu’il vit que tous se retournèrent vers lui avec un regard chargé de reproches muets, il s’empressa de préciser que c’était le roi Hardur qui lui avait dit ça un jour, qu’il n’en savait rien en fait.

Ils laissèrent donc leurs chevaux à l’entrée de la grotte, allumèrent des torches avec le bidon de kérozène que le sénéchal avait gardé de l’escale à la Taverne de l’Elfe Lubrique et pénétrèrent dans la grotte.

Il y faisait lourd et humide, seuls perçaient le silence le bruit des torches qui crépitaient, les gouttes d’eau qui tombaient au loin et les dents du palefrenier qui claquaient de frousse. Puis une voix dure et méchante résonna au loin se répercutant contre les parois mouillées de la grotte :

_ Vous ne sortirez jamais d’ici, pauvres fous ! La grotte de Léviateub sera votre éternel tombeau !

Il y eut un rire hystérique et Percenal se tourna vers les autres :

_ Je crois que l’Inquisiteur nous a bien eus une nouvelle fois. Une brise glaciale survint alors et il fit subitement très noir car les torches s’étaient éteintes. Dans un bruit gluant de va-et-vient, toute la troupe sentit des milliers de petits doigts s’enfoncer dans leurs culs. Sprouitch, sprouitch.

Heureusement, ils s’aperçurent bien vite que ce n’étaient pas des doigts, mais des lucioles qui étaient entrées dans leurs armures par l’orifice rond qui était placé au niveau de leur anus pour leur permettre de se gratter le cul(et pas seulement). Quel fabuleux émerveillement que ces belles armures éclairées d’une si belle lueur au cœur des ténèbres les plus décourageantes, de quoi faire rêver les enfants qui nous lisent.

_ Le seigneur a entendu nos prières ! Dit le palefrenier avec un sourire de béatitude. Il nous est venu en aide tandis que nous en étions dans un grand besoin, loué soit-il !

C’est alors que le bon chevalier sarazin de la ZUP et une idée :

_ Et si on pissait dans nos armures pour noyer ces putains de lucioles de merde ?

Ce qu’ils s’empressèrent tous de faire. _ Putain d’abruti de reubeu à la con ! Ragea le palefrenier. On reconnaît bien les infidèles, les hérétiques ! Ah, de la sorte annuler l’aide de notre seigneur ! C’est bien la preuve qu’Il nous réclame ton départ en nous ôtant les précieuses lucioles ! Bah vivement Charles Martel, hein connard ! Maintenant qu’elles bougent plus on est dans le noir !

_ Dans le noir, dans le noir… fit Régis l’écuyer, qu’est ce qu’on va bien pouvoir trouver comme stratagème pour pas qu’on se perde, hmm ? Lalala… Si on se tenait tous par la bite ?

Le palefrenier, bien vénère, passa son insolent écuyer par le fil de son épée, et ils rigolèrent bien tous en l’écoutant gémir tout en perdant des litres et des litres de sang. Mais malheureusement, le bon palefrenier commençait sérieusement à paniquer (chose remarquable dans cette histoire vous en conviendrez tous), et dit :

_ Maintenant qu’on a bien été baisé (sérieux ?)… Je vois pas trop comment on pourrait ne serais-ce qu’espérer nous en sortir !

_ Point de souci ni de fatalisme mon bon palefrenier, le rassura Perceanal, voyez-vous tous aussi bien que moi la lueur au loin ? Ils répondirent tous que oui.

_ Cela ne peut qu’être une issue quelconque, reprit-il, suivez-moi tous dans cette direction !

Et ils se mirent tous en marche, non pas vers une éventuelle sortie comme ils le croyaient tous fermement, mais bien vers la tanière brûlante du dragon Léviateub.

 

VI

La lueur était bien mince et une paroi semblait empêcher l’accès direct à la sortie. Avec moult efforts, Perceanal et sa troupe parvinrent à se glisser dans une excavation où il faisait plus noir que dans un four.

_ Mais où diantre pouvons-nous bien nous trouer à présent ? Hurla le chevalier, irrité.

Il sentit une main chaleureuse se poser sur son épaule et l’étreindre gracieusement. Perceanal se retourna vivement, prêt à frapper, et vit qu’il s’agissait d’un curé qui était coincé là-dedans depuis des siècles.

_ Dieu vous garde mes enfants, leur dit-il, vous venez de pénétrer sans le savoir dans l'immense trou du cul du dragon Léviateub et son intestin est un terrible labyrinthe fécal dont personne n’est jamais revenu !

La troupe fut affligée par une si triste nouvelle et tout espoir l’abandonna.

_ Et vous, mon bon curé, pourquoi êtes vous là-dedans ? Demanda Queue non sans sarcasme.

_ Tout simplement, répondit l’autre, parce que j’ai été obligé de fuir mon village face aux parents mécontents de ma version un peu personnalisée des évangiles que je prodiguais aux enfants du hameau… J’ai trouvé refuge ici, mais c’est bien la première fois que je visite un fion capable de contenir toute une église, et c’est pas faute d’en avoir cherché des comme ça.

Perceanal perdit son sang froid et souleva le curé du sol boueux par les pans de sa soutane :

_ Ca y est connard, t’es content, t’as fait ton speech ? N’empêche que nous maintenant, on est à peine dans la merde (et oui !). Et puis fait chier ! Je t’assure, je te le jure même sur la putain de tête de la fée Kalle, que je vais te défoncer ta gueule pourrie, sale moine de mes couilles. J’aime ni ta façon de te la péter ni ta vieille coupe de cheveux. T’as fait vœux de chasteté, hein ? Eh bah tu vas voir ton cul, tiens ! Une fois qu’on t’aura bien démonté, j’irai personnellement chercher dans ton intestin la place suffisante pour y carrer ta tête… C’est après qu’on essayera avec une église, gros pédé.

Il s’apprêta à transformer ses paroles en acte lorsque le sénéchal Queue poussa un cri de dégoût.

_ Putain quelle merde ! Fit-il. Je sais pas du tout pourquoi, mais j’ai de la flotte jusqu’aux genoux !

_ Bordel, mais c’est vrai, cria Perceanal en lâchant le curé dans l’eau qui montait de plus en plus. Qu’est ce donc que cette nouvelle diablerie ? Tenterai t-on de nous noyer ? Argh, j’en perds ma tempérance, putain de foutrerie de mes couilles en feu !

Soudain un puissant courrant les fit tous tomber sur le dos et une vague les submergea, les entraînant, toujours dans le noir, dans un canal de plus en plus rapide et étroit. Puis dans un gros bruit de succion la lumière leur revint et ils furent tous projetés sur le dos avec violence, complètement désorientés.

_ Beuark c’est dégeu ! Se plaignit Queue en se secouant la tête. On a été pris dans un vrai torrent de jute de dragon !

En effet, lorsqu’ils se remirent tous sur leur séant, ils constatèrent qu’ils étaient tous trempés de sperme de dragon de la tête aux pieds. Puis le terrible Léviateub s’imposa à eux, son gigantesque sexe tendu et encore gouttant semblait les narguer. Le bon curé, quant à lui, était toujours coincé dans le trou de la pine du dragon, la tête comprimée dans le gland du monstre. Perceanal reprit bien vite courage, le bougre, il en avait vu d’autres :

_ Ah mais quel connard, regardez-moi ça ! Dit-il en montrant le curé du doigt.

Mais le Léviateub, énervé, fit jaillir des flammes de son énorme sexe et le curé fondit littéralement en feu et ses cendres se mélangèrent au sperme embrasé.

_ Allons, courage compagnons, dit Perceanal en exhortant les autres, Luttons ! Luttons vaillamment contre ce pénis démesuré ! Je suis, je vous le rappelle (comme mon nom l’indique) le seigneur des anus. C’est donc à moi qu’il revient de combattre la bite, mais bon, en même temps je flippe ma race et je pense qu’on va pas tarder à se casser vite fait. Ché pas moi, il a qu’à péter un gros coup, on s’envolera dans l’espace comme ça. Il est chiant ce monstre. Ché pas moi, il a qu’à faire comme la baleine dans pine-au-kyo. Ché pas moi… Ché vraiment pas…

_Tu commences à devenir bien saoulant à dire « ché pas », lui fit remarquer Queue, moi je sais : on va tous souffler très fort, il aura l’intestin plein d’air et il pètera très fort !

Perceanal le frappa sèchement à l’arrière de la tête et reprit :

_ Connard de coquin, on est sortis de son putain de fion là, pas question de souffler dans quoi que ce soit pour l’instant. Tu vas me tenir ma sainte épée deux secondes, preux sénéchal. Vous autres, reculez tous de quelques pas dans le coin là bas, je vais prendre tout ce joyeux bordel en mains !

Et le pieu chevalier de bondir en avant en poussant un cri de rage. Il mordit à pleines dents le terrible gland sous pression depuis déjà des millénaires, et le dragon poussa un hurlement infernal. Queue, dans un bel élan de vaillance, en profita pour donner le coup de grâce à la créature des enfers et lui enfonça la divine épée dans le front jusqu’au manche, puis lui glissa ses doigts dans les yeux.

_ Aaah, putain non, cria le dragon, pas le coup de crocodile dundy ! Une raie (désolé) de lumière s’échappa de sa blessure et un formidable tremblement ébranla la caverne, il y eut ensuite un dernier hurlement de la bête et un puissant souffle balaya les compagnons et les fit s’envoler en perdant connaissance. Lorsqu’ils revinrent à eux, ce fut dans une belle plaine verdoyante et ensoleillée, allongés sur le dos toujours trempés de la semence du monstre, ainsi que de son sang épais et d’une belle couche de merde.

_ Nous avons gagné ! Hurla Perceanal bien fort tandis que les autres se mirent à rigoler à gorge déployée.

A l’instant même où le preux chevalier prenait la décision de profiter des ces trous béants et palpitants, un cavalier arriva devant eux, vêtu des plus belles parures :

_ Je me nomme Bob 1er, leur dit-il fièrement, seigneur Vicomte du domaine de Bourcogne. J’ai eu vent des exploits de votre compagnie et mon grand désir serait séantement de vous venir en aide par tous les moyens en ma possession… Et si Dieu le veut. Mais Perceanal (à qui on ne la faisait décidément pas) ne prit pas la peine de répondre au doux seigneur et se retourna vers sa compagnie :

_ Prudence, mes amis, chuchota t-il. Il peut très bien s’agir du fourbe Inquisiteur aux milles visages qui nous tend un nouveau piège qu’il aurait habilement dissimulé sous l’apparence d’un beau seigneur hospitalier ! Dans le doute je propose qu’on le batte, qu’on le viole et qu’on le dépossède par la même occasion de tous ses biens, on est jamais trop prudent.

Ils se retournèrent tous très doucement vers le seigneur, avançant vers lui la bave aux lèvres, et lui, sentant le danger, leur dit :

_ Non ! Non ! Je vous en supplie messires ! Enfin, soyons gentlemen ! Je viens vous offrir mon amitié et mon aide après les rudes épreuves que vous avez franchies, et c’est ainsi que vous réagissez ?

C’était la première fois que l’on contrariait les élans hormonaux de Perceanal, et ce dernier était bien plus que contrarié, Bob 1er avait intérêt à garer son cul.

_ Comment as-tu osé contrarier mes élans hormonaux ? Gueula t-il. T’as intérêt à garer ton cul !

Sur ce, le bon chevalier lui donna un pépito et la troupe abandonna le courageux Bob 1er, complètement abasourdi par tant de connerie.

La troupe continua donc à pied, puisque les chevaux étaient de l’autre côté de la grotte, et ils pouvaient voir au loin des nuages gris et noirs au-dessus du ducher de Basse-sexe.

_ On commence sérieusement à se faire chier là, dit le sénéchal. Tu crois que les mamans raconteront notre histoire le soir à leurs enfants ?

_ Peut-être, Queue, dit Perceanal, peut être.

_ On aurait peut-être du rester avec Bob 1er, il avait l’air sympa, proposa Queue timidement.

_ Non ! Dit Perceanal. Ce gars m’a bien fait chier et je suis sûr que c’était l’Inquisiteur sexuel…

Mais il ne finit pas sa phrase car il remarqua pour la première fois le lourd silence qui régnait. Il se retourna et vit que le palefrenier et les deux écuyers qui lui restaient s’étaient arrêtés.

_ Preux chevaliers, dit-il à Perceanal, les moult aventures que nous avons vécu ensemble, point je ne les oublierais. Mais il me faut repartir et vous laisser là, mes écuyers et moi appartenons à la cour du roi Hardur et de ce fait nous ne pouvons aller plus loin. Le bon Perceanal fut très ému, et commença à pleurer silencieusement, se rappelant que c’était ce même palefrenier qui l’avait introduit au monde la chevalerie. Queue lui aussi s’essuya les yeux, conscient que l’aventure toucherait sûrement à sa fin bientôt, et le chevalier Sarazin de la ZUP tchecka les écuyers.

_ Si tu dis vrai, mon bon palefrenier, dit Perceanal en lui posant les mains sur les épaules, nos chemins se séparent donc ici. Moi, Queue le fier sénéchal et le courageux chevalier de la ZUP allons continuer vers la forteresse du terrible duc Rectum, et le pourfendre, lui et l’Inquisiteur, car ce sont de forts méchants hommes de la tête aux pieds.

_ Et baiser la fille du baron aussi, glissa Queue.

Le palefrenier les prit dans ses bras et rajouta :

_ Dès que j’arriverai à la cour du roi Hardur, je ferais tout mon possible pour que lui et ses plus preux chevaliers vous viennent en aide le plus tôt possible. Que Dieu vous garde dans son infinie bonté, mes amis.

Et il fit demi-tour avec ses écuyers, reprenant la route du château qu’ils avaient quittée, tandis que les trois chevaliers s’en allaient vers leur destin.

A conclure...

Viendez réagir sur le forum, et peut-être avoir la chance d'attaquer les auteurs en justice.

 

VII

Perceanal, le sénéchal Queue et le chevalier de la ZUP empruntèrent bientôt un vieux chemin boueux entouré de brume et de flaques de vase puante. Pas de doute qu’ils étaient dans le ducher de Basse-sexe, tout petits ils avaient entendu parlé de cette région de Bretagne : fétide, morte et assez chiante à traverser à cause du brouillard. Même si leur vision était bien réduite, ils pouvaient cependant voir une tâche noire au loin, la grande forteresse aux milles pièges du terrible Duc Rectum n’était plus très loin à présent.

Au moment où Perceanal voulu briser la vieille ambiance qui régnait au sein du groupe, quelque chose fendit l’air à une vitesse folle et vint le frapper à pleine puissance sur le front, si bien qu’il en tomba à la renverse sous le choc.

_ Bordel, mais… Dit-il en se relevant et en tenant l’objet qui l’avait frappé de plein fouet, laissant une trace bleue sur son front.

Soudain Queue poussa un cri rauque et montra la chose du doigt les yeux ronds :

_ Ah ! Dit-il. Ah, messire ! C’est… C’est… C’est la merveilleuse bite ! L’ultime artefact qui pourra vaincre le mal par celui qui saura en faire bon usage au bon putain de moment ! Perceanal retourna entre ses doigts la bite sculptée dans le marbre le plus dur, un peu intrigué il faut l’avouer. Sur ce, le chevalier de la ZUP prit la parole :

_ Eh ben tu parles d’une idée, une foutue queue en marbre, dure comme le marbre en plus, comme par hasard… Queue fut certes outré par tant de nonchalance dans les propos du Sarazin :

_ Quoi, chien d’hérétique ? Moi qui te traîne comme un boulet depuis la place forte de mon sire le baron, tu oses ainsi faire calembour d’une telle aide divine ? La vérité est, et restera : cette « foutue bite en marbre » comme tu le dis si bien est sacrée, comme l’émission de Drucker, celle qui dure tout le dimanche après-midi. Tu as déjà ridiculisé l’aide de notre seigneur en noyant de ta pisse de chacal les lucioles dans la grotte, et maintenant tu t’en prends à la merveilleuse bite ! Tu vas payer sur le champ, félon !

Il saisit son épée et s’élança contre le sarazin à la mine mauvaise, cependant Perceanal s’interposa, l’air conciliant.

_ Des années de pieuse retraite m’ont appris la tolérance et la mesure, mon bon sénéchal, dit-il d’une voix de miel. Mais ce putain d’Ottoman commence à me les briser à force de se la jouer caille de Sarcelles. Je propose qu’on mette séantement à l’épreuve le don divin que nous reçûmes dans son cul.

Le chevalier sarazin tenta d’objecter de quelque manière mais ce fut bien vain, car les deux autres le saisirent et le sénéchal lui enfourna bien profond la merveilleuse bite dans le cul. Comme le chevalier de la ZUP était fort méchant, le charme agit de suite, et il fut immédiatement téléporté dans une faille temporelle, voyagea près de 800 ans en avant et se retrouva à Clignancourt en plein jour de marché.

A peine leur ancien compagnon eut-il disparu qu’une voix froide et résonnante surgit derrière eux :

_ Ha ah ! Je vois que vous avez trouvé la merveilleuse bite !

Perceanal et Queue se retournèrent tel un seul homme, et virent un chevalier teutonique debout sur un tertre, son épée et sa lance plantées de part et d’autre de sa personne. Les pans de tissu portant l’éffigie du ducher de Basse-Sexe flottaient au vent et deux yeux rouges et cruels brillaient dans la petite fente de son épais haume de fer.

_ Queue… chuchota Perceanal. Serais-ce…

Le sénéchal se contenta de hocher la tête d’un air terrifié.

_ Ha ha ha ! Ricanna le chevalier teutonique. Comme vous devez vous en douter, je suis bel et bien Ulrich le second, duc de Rectum et prince de l’ordre des chevaliers teutoniques du dixième cercle, éternel vilain de conte médiéval pervers de surcroît !

Il saisit le manche de l’épée et la retira du sol d’un geste souple, la pointant sinistrement dans leur direction.

_ Et ouais les gros pédés, reprit-il sur un ton moqueur, la merveilleuse bite, c’est moi qui l’ai forgée dans mes jeunes jours, dans le vieux village de la montagne là-bas, Quézac, celui avec l’eau qui pique qui nous raconte une histoire à la con dans sa pub de merde.

Perceanal se sentit alors plein de fougue et tint à peu près ces propos à son ennemi, tout en sortant sa fidèle excalibourre :

_ Non mais espèce de gros mytho, c’est pas Dieu possible… Tout simplement parce que cette bite que je tiens là est l’œuvre d’un sculpteur, et non d’un forgeur ! Mais assez cassé tes vieux mensonges : dis nous plutôt, si tu tiens à la vie, où tu as caché la fille du baron, que toi et ton maudit sénéchal avez enlevée ?

_ Ferme ta gueule, pédé, et d’abord je suis pas un mytho.

Le duc Rectum descendit de son tertre et saisit une masse d’arme de sa main libre, si bien qu’il était doublement armé et doublement vénère. Il commença à tourner doucement autour de nos héros, l’air menaçant. Il eut un nouveau rire à multiples échos, car il parlait dans un haume qui recouvrait tout son visage et leur tint ce langage :

_ Regardez, connards ! Vous voyez cette épée que je brandis ? Elle a été forgée à partir d’un bout de ma bite qui s’est changé en métal suite à un sors de mon jeune frère Merlu qui a mal tourné. Je ne vous cache pas que j’en ai défoncé plus d’un avec cette épée au pouvoir maléfique, et que je devienne roux si vous êtes pas les foutus prochains ! Je vais vous éclater la gueule, tout simplement. Au grand dam de nos héros, il s’averrait en effet que le duc Rectum possédait des pouvoirs maléfiques, car il disparut en un clin d’œil pour réapparaître derrière Queue qui n’eut pas le temps de réagir. Le vil baron lui fendit l’épaule et le sang du preux sénéchal commença à couler, il tomba à genoux, à demi-pâmé. Perceanal voulut se porter à son secours et lui cria :

_ J’ai un bon truc pour que le sang arrête de couler, bouge pas, je vais…

Mais le duc apparut juste devant lui et le projeta à terre d’un coup d’épaule, faisant voler excalibourre au loin. Dans sa tentative d’aider le sénéchal, le bon Perceanal n’eut le temps que de baisser son pantalon. Le duc Rectum commença à faire tourner sa masse d’armes dans les airs nonchalamment et se pencha sur Perceanal, son haume imperméable et le visage du jeune homme se touchant presque.

_ Il est beau le héros dont tout le monde parle depuis trois plombes… Laisse moi te dire un truc qui va te refroidir tes hormones de couillon : La merveilleuse bite ne t’aidera pas ! Toi et tes potes êtes voués à l’échec depuis le tout début de votre quête à deux écus (= approx. 0.31 €uros). Tout ce fatras a été ourdi par mon sénéchal et moi afin de piéger le fameux « chevalier qui la merveilleuse bite recevra, l’épée sainte à son flanc ceindra et du mal duc triomphera. ». Je vais à présent écraser ta tête de fiotte, finir ton petit copain, et j’aurais gagné sur toute la ligne, l’univers sera à moi et rien qu’à moi !

Il brandit bien haut sa masse d’armes et son épée magique, ses yeux rouges brillèrent tel deux braises ardentes et il s’apprêta à frapper une dernière fois. Perceanal, sentant sa fin proche, tenta de sauver l’honneur :

_ Ho ! ça alors ! Derrière toi, un dragon immense qui crache du feu par le cul !

_ C’est bon, on me la fait pas à moi, Lui dit le duc. Perceanal profita alors de cette ultime seconde, esquiva l’épée et la masse d’arme qui se fichèrent profondément dans le sol là où sa tête avait pris place moins d’une seconde auparavant, se saisit d’excalibourre, et frappa durement le duc, qui lui aussi esquiva. Leurs armes commencèrent alors à s’entrechoquer de plus en plus violemment, sans qu’aucun des deux ne réussisse à prendre le dessus sur l’autre. A chaque blessure que le duc infligeait à Perceanal, notre héros la lui rendait au même endroit.

Le combat dura ainsi pendant 5 heures, puis le duc Rectum saisit Perceanal par les épaules, lui colla un gros coup de tête pour le calmer et lui dit :

_ Ok, pouce là, j’en ai ma claque. Il est clair que personne ne gagnera ce combat avant une bonne semaine… Et encore, si on décide de pas faire la moindre pause de tous les sept jours.

_ Sages paroles qui sortent d’une si vilaine bouche, dit Perceanal.

_ En attendant, reprit le duc, je propose un truc tout simple pour qu’on se départage : Une partie de mikado. Si je gagne, je te défonce, je défonce ton pote, je regarde la princesse se faire faire défoncer, ensuite je m’empare de la merveilleuse bite et je défonce tout le monde….

_… Et si je gagne, je vous force, ton sénéchal sans corps et toi, à l’exil le plus total. Vous devrez partir à Monaco .

Ce fut un coup dur pour le duc, qui détestait la principauté monégasque, mais il accepta tout de même les conditions.

_ Valets ! Cria t-il. Que l’on apporte une table et un jeu complet de mikados ! C’est moi qui prend les bleus alors touche pas. Surgissant de la brume, quatre valets déposèrent au sol une large table, deux fauteuils rembourrés et un jeu complet de mikado …

Ici prend fin l’histoire de Perceanal, ou Le Roman de la Bite.

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