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SMALLVILLE
Si je dis krypton, super pouvoirs, Daily Planet, vous me dites...Superman(of
course !!!).
Oui mais voilà, de bons gros branleurs de scénaristes(ils devaient
vraiment avoir rien d'autre à foutre ces trous du cul mal léchés) ont eu il y a
quelques années de cela la brillantissime idée de reprendre l'histoire du super
homme au génial collant moule-bite rouge et bleu afin de nous livrer une préquelle de ses
aventures déjà immortalisées à travers Christopher Reeves (avant la chute de
cheval) dans 4 opus qui ont indiscutablement marqué la fin des seventies et le
début de cette décennie bénie que furent les années 80, puis
dans une série estampillée M6 que nous attendions avec impatience tous les soirs
à 19h.
En 2003 débarque donc sur nos petits écrans la nouvelle série annoncée "événement" puisque plébiscitée par
des millions d'abrutis Outre-Atlantique. Pour
tous les culs-terreux qui n'auraient jamais entendu parler de la fameuse
trilogie du samedi, refuge pour tous les désoeuvrés en mal d'aventure (et
surtout en mal de doigts dans le cul), voici un aperçu de ce qu'on pourrait appeler sans
hésiter une grosse arnaque, voir même, une belle enculade à sec.
Cette série, prénommée " Smallville ", (quand je disais qu'ils
avaient rien à branler ces putains de scénaristes), prétend explorer les
méandres de l'adolescence de Clark Kent, jeune merdeux âgé de 15 ans quand
la série débute et donc pas encore très au fait de ses pouvoirs ni de ses
origines. Il habite le trou du cul du monde, une petite ville du Kansas appelée
Smallville (au fait, ils ont été payé pour trouver ces idées ?), située non loin
de Métropolis, un endroit qu'on ne présente plus (connu aussi pour ses nombreux
bars à putes afghanes transexuelles ).
Heureusement(enfin, ça dépend pour qui), Clark Kent n'est pas tout seul pour
affronter les démons lubriques et puants de la jeunesse. Mais avant de présenter
sa petite bande de bouseux crottés, un petit flashback est nécessaire afin
d'expliquer le pourquoi du comment :
-Un jour de 1989, alors que toute la population de Smallville est dans la rue
à l'occasion de la fête du topinambour (ou était-ce le rutabaga ?), une pluie de
météorites vertes (donc maléfiques) venue de nulle part dévaste la moitié de la ville. C'est
précisément durant cette effroyable journée (oouuuuhh !!!) que Jonathan et
Martha Kent, un couple de d'indécrottables fermiers découvrent dans un champ un
jeune garçon d'environ 3 ans dans ce qui ressemble à un petit vaisseau spatial
(ça tombe drôlement bien, eux qui ne pouvaient pas avoir d'enfants... C'était pas
faute d'avoir niqué, ah ils y allaient les coquins... Bande de cochons, va... Mais
bon, le fait d'avoir adopté le petit Clark ne les empêche absolument pas de
continuer à pratiquer la levrette tous les dimanches soirs car l'un n'empêche
pas l'autre...)
Enfin...le destin est quand même vachement bien fait (surtout quand il est fait
à Hollywood, où l'on accepterait pas qu'un nouveau messie soit le fruit d'une
copulation barbare digne de figurer dans un porno d'outre-rhin).

12 ans et quelques poils à la bite plus tard, Clark est presque un homme. A
propos, les directeurs de casting devraient penser à enlever la merde qui
obstrue vraisemblablement leurs yeux et essayer de ne plus engager des mecs de
25 ans pour jouer des gamins boutonneux de 15 ans. Parce que Tom Welling, même
avec ses chemises à carreaux ridiculement paysannes et son air d'imbécile ahuri
(car comme vous aurez pu le constater, notre Tom n'a en guise de visage qu'un
bloc monolithique) n'a rien d'un adolescent libidineux et bubonique, je dirais
même qu'il est carrément bandant le salaud.
Comme tous les teenagers, Clark est amoureux...Mais ici tout reste idéalement
platonique, bien entendu( et oui, désolé amis concupiscents, pas même quelques
furieuses amabilités dans les bottes de foin...aahhh...la campagne n'est plus ce
qu'elle était). La jouvencelle en question porte le doux nom de Lana Lang (un
nom si prometteur). Comble d'originalité, elle est capitaine de l'équipe des
pom-pom girls, c'est aussi la fille la plus belle et la plus populaire du lycée
mais , ô divine malchance, elle a déjà un boyfriend qui se trouve être le
capitaine de l'équipe de football. Et oui Clark, remballe ton zgeg, il faudra de
nombreux épisodes avant que tu puisses l'enfiler. Je sais, c'est pas facile mon
vieux, d'autant qu'elle est sacrément attachante la môme avec son côté orpheline
(ses parents ont été tués pendant la pluie de météorites. Ils auraient pu faire
attention ces cons, mais non, Mr et Mme Lang étaient tranquillement en train de
se sodomiser dans les toilettes du restaurant quand, tout à
coup, un énorme caillou vert est venu sectionner la couille droite de Mr Lang,
ce qui n'a pas eu l'air de le déranger outre mesure ; ce n'est qu'au 3ème
projectile, lequel est venu se planter dans la fesse gauche de Mme, que les deux
larrons ont réalisé l'urgence de la situation ; mais il était trop tard car
bientôt la canalisation des toilettes cédait et un formidable jaillissement de
matières fécales tapissa les murs [par ailleurs déjà recouverts de citations ô
combien poétiques comme en témoigne celle-ci : " Johnny aimera toujours son
petit Bob, il aime lécher son tout petit zob "], noyant les deux infortunés sous
une montagne de merde, de pisse, de sperme et d'on ne sait quoi d'autre. Les
dernières pensées de Mme Lang furent : " Dommage que mon mari ait toujours eu
une petite quéquette ".)
Le bon point pour Clark, c'est que Lana et lui sont voisins...et oui, sacré
veinard, la jolie brunette habite le champ d'à côté. L'autre bon point (et sans
celui-ci, le premier n'aurait aucune valeur), c'est que notre petit paysan
possède une longue-vue, avec laquelle il veut nous faire croire à nous,
téléspectateurs chevronnés, qu'il observe les étoiles. Mon cul, ouais...Il est
peut-être un surhomme mais il n'en est pas moins homme et par conséquent un gros
vicelard qui ne raterait certainement pas une bonne occasion de taquiner Paulo. |
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Le personnage de Pete endosse quant à lui une double responsabilité : il
représente tout d'abord la diversité ethnique en jouant le blackos de service
socialement défavorisé (en gros, il ne sert rien d'autre qu'à prouver que " oui,
la communauté afro-américaine est représentée dans une émission destinée à une
large audience "), mais il est avant tout le meilleur ami de Clark, fidèle
faire-valoir, frémissant de la queue au moindre appel, tel un chien en rut ( à
ce propos, voici en exclusivité l'extrait d'une scène coupée au montage :
CLARK-Je peux jouer avec ta queue ?
PETE-Oui mais ne t'éloigne pas trop.)
Comme tout futur héros qui se respecte, Clark a peu d'amis mais ceux qui
l'entourent sont évidemment dotés d'un grand sens moral (et oui, puisqu'ils ne
sont que les instruments de l'accomplissement du super-homme).
Preuve en est la blonde Chloé, rédactrice en chef du journal du lycée et
accessoirement meilleure amie de Clark (elle est celle qui mouille sa culotte en
secret dès qu'elle l'aperçoit) ; elle fourre son nez partout et est en quelque
sorte un compromis entre Loïs Lane (sa cousine et futur grand amour de Superman)
et Fox Mulder. En effet, elle se passionne pour tous les faits étranges et
inexpliqués qui se déroulent à Smallville (bon, en même temps, c'est pas bien
difficile de trouver une explication à l'inexpliqué dans cette ville de ploucs
puisque tous les comportements bizarres, toutes les manifestations surnaturelles
et toutes les transformations physiologiques, une protubérance qui finit par
muter en une troisième couille par exemple, ne sont en fait simplement causés
que par la présence de la kryptonite, disséminée un peu partout dans la ville
depuis 1989...c'est vous dire combien ces enfants de salauds de scénaristes
commencent à tourner en rond au bout de quatre saison[j'aurai leur peau] ) :
Extrait de l'épisode 14, saison 4 :
CHLOE- Oh !! Clark, c'est affreux, regarde, un deuxième trou de balle est
en train de se former entre mes fesses déjà pleine de cellulite.
CLARK- Ne t'inquiète pas, c'est sûrement encore un effet de ces petites pierres
vertes ; je me demande bien d'où elles peuvent provenir...
CHLOE- Mais qu'est-ce qu'on va faire ?
CLARK- Et bien pour les pierres vertes je ne sais pas mais, pour ce qui est de
ton deuxième trou de balle je dirais que ça tombe à pic parce que j'ai moi-même
une troisième bite qui pousse.
CHLOE- Tu en avais déjà deux ? C'est extrêmement bizarre...(elle réfléchit). Il
faudrait que j'écrive un article là-dessus. Je peux la voir ? Tout ceci restera
bien sûr strictement professionnel.
CLARK- Tu me prends pour un con ? Si je te montre mes bites, je veux que tu me
prouves que tu es une vraie blonde.
CHLOE- Bon, d'accord.
Ils baissent tous les deux leurs pantalons et là...(ce qui suit constitue la
révélation majeure de la quatrième saison, avec possibles rebondissements par la
suite)...Clark découvre que non seulement Chloé est brune mais également qu'au
milieu de cette touffe monstrueuse de poils de jais jaillit un zob d'une
dimension tout simplement indécente. Mais le détail qui surpasse tout ce qui
précède est que le membre en question est noir.
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CLARK- (interloqué) Waouh !!!! Je veux le même !!!
CHLOE- (remontant son pantalon) Ta gueule...
CLARK- Je comprends maintenant pourquoi tu n'as jamais voulu faire partie de
l'équipe de natation...Comment ça t'es arrivé ?
CHLOE- C'est un peu délicat à expliquer...
CLARK- Tu sais que tu peux me faire confiance.
CHLOE- Bon d'accord... Ca s'est passé il y a environ deux mois dans la forêt à
l'ouest de la ville. Pete et moi avions un devoir de science à rendre pour le
lendemain, c'était un exposé sur les roches calcaires et leur implication dans
l'érosion des vallées occidentales de la région, et, de fil en aiguille... Bon,
pour faire court, Pete m'a gentiment demandé une petite pipe, ce que j'ai
accepté de bon cour, puis nous nous sommes retrouvés par je ne sais quel hasard
en train de baiser comme des lapins contre un rocher humide. Le hic est que le
rocher en question était une sorte d'énorme pierre identique aux mystérieuses
pierres vertes ; c'est lorsque nous avons atteint l'orgasme que la pierre a viré
au vert et que...qu'un transfert s'est opéré et que je me suis retrouvé avec la
queue de Pete.
CLARK- (re-interloqué) Quoi ???!!! Tu as niqué avec Pete !!! Mais je croyais
être le seul sur lequel tu mouillais en secret !!!
CHLOE- Le problème n'est pas là.
CLARK- (réfléchissant) Attends une minute...S'il y a eu un transfert, ça veut
dire que Pete a une chatte ?!
CHLOE- (agacée) Oui. A présent, il faut que tu m'aides à trouver une solution.
(Elle sort des toilettes) Viens avec moi, on va faire des recherches.
CLARK- (la suivant) Et qu'est-ce qu'on fait pour ton deuxième trou de balle ?

Le personnage de Lex Luthor est incontestablement le plus raté de la série. Il
est vrai que les scénaristes (j'ai rien dit pour une fois, mais ce n'est pas
l'envie qui m'en manque) ont essayé de nous présenter ce richard au crâne d'obus
sous un jour éminemment obscur avec ses citations philosophiques à deux balles
qu'il nous sert à tout bout de champ et son goût pour le paranormal qui nous laisse à penser
qu'il sera un jour amené à découvrir le secret de Clark, dont il est l'autre
meilleur ami, et éventuellement, à s'en servir contre lui. Le problème est que
tout ça est vain puisque tout le monde sait que Lex et Clark sont de futurs
ennemis mortels. La seule vraie carte à abattre des auteurs est de montrer le
pourquoi du comment de ce retournement .

En définitive, Smallville est une série qui décevra sans aucun doute les fans
ou même les simples amateurs du mythe de Superman.
Car tout n'est que prétexte à
mettre en valeur la plastique des acteurs (certes irréprochable) en distordant
les histoires de façon à ce que la prude et bandante Lana se retrouve en maillot
de bain à essayer d'allumer le pauvre Clark, par exemple ; les épisodes servent
également à promouvoir, l'air de rien, les nouveaux groupes de musique en vogue,
à diffuser, sans complexe les idées patriotiques telles qu'on n'en trouve qu'en
Amérique, voir la bannière étoilée qui flotte fièrement au vent au dessus de la
porte d'entrée des Kent, pour ne citer que cela, preuve aussi que Smallville est
définitivement une série post-11 septembre. Ajoutons à cela une psychologie douteuse des personnages, des invraisemblances
répétées en ce qui concerne le scénario dans son ensemble et une propension
flagrante à se prendre pour une bonne série et vous avez maintenant toutes les
clefs en main pour détester, vomir, honnir et, le plus important, boycotter
cette série, pur produit de l'Amérique Bushienne qui ne mérite qu'un gros sexe
tenu dans le derrière pour lui apprendre les Valeurs Vraies de la Vie.
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Léo Masair.
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