Pourquoi ça sert à rien de souhaiter "bonne année".

C'est vrai ça, quand même. En un an, il s'en passe des trucs, et je peux pas être sûr à 100% que le trou du cul à qui je souhaiterais "bonne année" comme plusieurs milliards d'autres serait toujours une personne que j'apprécierais à la fin de cette même année.

Alors, on va me dire qu'on souhaite ça par désintéressement, qu'il faut rien attendre en retour et autres conneries de ce genre, et bah, ceux qui me rétorqueront ça, je leur péterais les genoux avec une barre en fer, et on verra s'ils viendront me souhaiter tout de même la "bonne année", ces fumiers.

A croire qu'on fait tout ça pour faire comme les autres, par politesse (ou hypocrisie, c'est vous qui voyez), alors qu'au fin fond de nous- mêmes :

    1.On le pense pas, même pas pendant une seconde, non, non, que dalle.

    2.Que l'année du mec (ou de la fille) soit bonne ou pas, on s'en branle complètement. J'ai rarement vu quelqu'un en Juillet me demander si mon année se passait bien, ou aussi bien qu'en Janvier, ou si ça va mieux.

Outre le fait qu'on puisse pester contre une hypothétique récupération commerciale de la chose (émissions tv spéciales, par ex.), le nouvel an, c'est surtout un pénible moyen de revoir des gens qu'on a passé une année entière à éviter. Le premier qui aura l'affront de me contredire à intérêt à planquer ses genoux, j'attendrais d'ailleurs avec impatience ses voeux de fin d'année, ce sera sûrement le même connard que tout à l'heure.

Que ce soit de la famille, des "amis" ou juste des fréquentations qu'on aimerait justement ne plus fréquenter, les premières semaines de Janvier sont un véritable calvaire, prétexte à une explosion de connerie épaisse et de spectaculaires retournements de veste. Eviter ce défilé de buses albanaises est un authentique parcours du combattant qui demande des années de pratique intensive avant de prétendre à passer un début d'année peinard. Et d'année en année, c'est de pire en pire, plus de famille, plus d'amis, et pis, les amis de la famille, la famille des amis, ça n'en finit jamais, il faut prendre son mal en patience, et attendre sagement les enterrements.

Alors à ceux que j'aime pas qui me souhaiteront une bonne année, je serais dans l'obligation de leur répondre ce que Michel Muller nous avait sagement conseillé : " Mais, moi aussi, je t'emmerde. "

Viendez réagir sur le forum, et peut-être avoir la chance d'attaquer les auteurs en justice.

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