Pourquoi la pop/punk, c'est pour les connards

Genre musical regroupant des groupes tels Blink 182, Good Charlotte, The Hives, Greenday, Avril Lavigne, Emma Daumas, New Found Glory, etc. etc., le « popunk » est une des aberrations de ces dernières années. Tellement dérangeante qu’on a du mal à ne pas se dire que les gens qui écoutent volontairement ce genre de trucs sont forcément tous des connards.

On fait des choses très bien avec la pop, sans toujours pour autant tomber dans les affres de la variété de merde à la Kylie Minogue ou du très mal nommé Arènebi à la Usher, et des choses encore mieux avec du punk. Mais comme toujours, il y a des connards et des connasses qui ont du mal à assimiler ce genre de situations, qui la compliquent inutilement et qui font preuve de mauvais goût en appréciant l’inappréciable.

Le genre « popunk » tel qu’on le subit de nos jours ne tire parti que du mauvais des deux côtés : les mélodies sucrées, débiles et pas accrocheuses qu’on ressent dans le côté « pop », et un look douteux, plastifié à outrance, une rébellion formatée et une utilisation risible de gros mots devenus usuels depuis de nombreuses années déjà pour l’aspect « punk ». Bref, qu’est-ce qu’on a sous les yeux quand on admire un des groupes cités ci-dessus ? Tout simplement de l’ersatz de sous culture honteuse, de la propreté reluisante qui essaye désespérément de se camoufler sous une crasse estampillée MTV, un recyclage de clichés éculés et surtout mal réutilisés (oui, le batteur de Blink a une jolie crête et des piercings, mais quel connard insipide et inintéressant il fait, quel non-punk ! Lars Frederiksen, punk par excellence, a lui aussi une crête et des piercings, mais il a au moins tout le reste pour aller avec : écoutez Rancid ou mourrez), bref, de la belle merde.

Contrairement à ce que les fans de base ont tendance à affirmer de manière hâtive et totalement inconsidérée, les groupes appartenant à cette catégorie ne « déchirent » pas. Au contraire ils réparent, recousent, aspergent de mercurochrome et tartinent de crèmes à l’arnica ce que punks et autres lurons subversifs avaient réussi tant bien que mal à déchirer et mettre à vif, fût un temps. Ils sont beaux tous ces groupes qu’on arrive même plus à différencier les uns des autres quand on les écoute les yeux bandés, qui perdent toute identité musicale ou autre et qui en viennent à user jusqu’à la corde un filon désagréable : celui du mélange aberrant entre une pop trop épurée et un punk dépouillé de son essence subversive et jouissive.

On sait bien qu’imposer les genres musicaux, c’est nul. « Fuck genres » comme il était approprié de brailler à une certaine époque. Mais tout a une limite. Quand on en vient à parler de ces groupes affreux cités plus haut, c’est même plus à un genre qu’on a affaire, mais bien à un avatar se déclinant sous de trop nombreuses formes et variant bien peu d’une forme à l’autre. Démarche artistique : 0, originalité : 0, facteur sympathie : 0, intérêt : 0.

Les conclusions à tirer sont assez simples.

Alors oui, les gens qui apprécient ce genre de musique, qui s’en vantent et refusent de voir la vérité en face (c'est-à-dire, ce qu’ils écoutent c’est de la merde) ne peuvent difficilement être considérés autrement que comme des connards.

Et tout ceux qui ne sont pas d’accord avec ça sont de toute façon d’une mauvaise foi confondante et peuvent bien aller se faire enculer.

BADASS Inc.(c) est une marque presque déposée par l'entreprise du même nom. Toute reproduction interdite, même si de toutes manières, je peux pas savoir si un tel a reproduit un texte ou pas. Mais si j'en chope un, j'peux te dire qu'il va prendre pour tous les autres, ça fera pas un pli. Certaines parties du site sont interdites aux mineurs, pareil, si j'en chope un, je lui nique sa race, avant de le dénoncer à ses parents.