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Le Gland des Siciliens
Parodie du film culte « Le parrain » de Francis Ford Coppola presque aussi infâmante que « Le grand pardon » d’Arcady, Le gland des siciliens se pose sans doute, avec Les maîtresses de l’empereur, comme un nouveau courronement burlesque de la carrière trop longue de Roberto Malone en offrant à ce dernier un rôle emblématique : celui du Padre, du Don, le même rôle que celui de Marlon Brando (paix à son âme). Cherchez l’erreur. Soyons honnêtes et reconnaissons tout de même que Roberto Malone à au moins le physique du Parrain sicilien de base (gras, laid, gominé, arrogant et fumant le cigare), à défaut d’avoir celui du play-boy/tombeur auquel il semble pourtant tenir plus que tout vu son acharnement à enchaîner les tournages. Notons aussi deux points très positifs présents dans ce film, connaissant le bougre : 1) Il n’apparaît qu’une fois, 2) Il reste habillé durant sa scène de sexe, s’étant contenté d’ouvrir sa braguette, nous épargnant son corps flasque et poilu. Bravo Roberto, tu es sur la bonne voie ! Encore un ou deux films et tu ne nous montreras même plus ta bite! Bref, Roberto Malone nous apparaît dans une tentative amusante de paraître intimidant et autoritaire : il est en effet entouré de trois actrices siliconées aussi langoureuses que leur regard est vide, les deux mains à plat sur son bureau et mâchouillant un cigare cubain résolument phallique. Avec des répliques du genre « je t’écoute, parle » ou « il n’y a pas de problème que je ne puisse régler » que l’on peut saluer pour leur manque total d’originalité et d’intérêt, Roberto Malone commence à devenir désagréable, comme d’habitude. En effet, ce qui énerve avec Roberto Malone, c’est qu’à peine apparu sur l’écran on essaye de se persuader qu’il ne fait qu’une apparition fugitive, qu’il était ami avec le metteur en scène et qu’il va bientôt s’en aller, tout en sachant éperdument au plus profond de nous-mêmes qu’il va rester, tirer son coup, dilater, claquer, cracher, et « perforer » comme disent les aficionados du X, pour le plus grand malheur de tous. Et Le gland des siciliens n’échappe pas à la règle : Deux des poupées gonflables finissent par le quitter, une seule reste. La plus laide. Roberto, dont le regard brûle d’envie, commence à la peloter, avale ses tétons goulûment et commence à flatter sa partenaire avec sa langue. Si vous êtes un lecteur attentif, vous vous souviendrez que le mot « Bave » est un des mots clés du malonisme, aussi ne lui faut-il pas longtemps, à ce bon vieux "Bob", pour se mettre à baver volontairement sur la vulve de la jeune (?) femme. Lubrification ? Certainement pas : une fois le crachat bien éparpillé autour des parties béantes, Roberto le ravale avec un « slûûrp » tout ce qu’il y a de plus insupportable. C’était donc gratuit. Rien que d’y repenser, la nausée nous assaille de nouveau. Roberto Malone, fidèle à lui-même ? Certainement. La suite de la performance est tout aussi répugnante que le reste : son gros sexe strié de veines immondes comme une vilaine carte routière usée par les ans passe de la bouche de l’actrice à sa vulve, puis à son anus, pour revenir à sa bouche avant le grand final, le tout servi avec brutalité, grognements, suées et évidemment plusieurs claques retentissantes sur les fesses. On commence à connaître et à apprendre, à force. Le reste du film est aberrant, du début à la fin. Comme n’importe quel autre film offrant la possibilité d’admirer les performances de Roberto Malone, Le gland des siciliens génère la haine et le dégoût les plus tenaces. Mais au-delà de la monstruosité sexuelle qu’est Roberto Malone, il y a cette volonté de marquer le monde du X par une sorte d’empreinte indélébile qui semble lui être propre. Incarner Napoléon, Don Corleone, le comte Dracula, Hamlet, Al capone, le tout dans des films mettant plus en scène son phallus que lui-même ou ses possibles, mais improbables, talents d’acteur, voilà qui aide en général à passer pour un gros con, le dernier des loosers. Oserait-on accuser Roberto Malone, en plus d’être un vieux porc lubrique et dégoûtant, d’avoir un ego démesuré ? Et pourquoi pas ?
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