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Les Secrétaires.
Rien de tel qu’un film de cul ayant pour thématique le monde de l’entreprise. Les Secrétaires ne fait pas exception à la règle et ne devrai à priori pas se distinguer des autres métrages dans ce style ayant souvent pour titres « Mon Patron, Mon Amour », « Réunion Anale », « Déficit en Levrette », « Syndicat du Sperme » ou « Pines Licenciées ». Or l’homme à l’origine de ce projet au titre plus qu’explicite, un certain Yannick Perrin, n’est autre que le somptueux génie derrière Le Plaisir A Vingt Ans, ce film X cataclysmique réalisé spécialement pour l’anniversaire des vingt ans de Canal Plus. Déjà, la curiosité du chroniqueur potentiel est titillée.
De plus, ce qu’on constate très vite avec Les Secrétaires, c’est la part bien trop importante laissée à l’histoire et aux dialogues profondément débiles et d’une superficialité exagérée, ainsi qu’à un jeu d’acteur poussé aux confins du lamentable le plus distrayant, reléguant presque (je dis bien presque) le sexe au second plan par rapport à l’ambiance générale quasi-parodique de la chose. Mais ça, à la rigueur, peu importe. Si on a fait attention au générique, on aura vu qu’Ovidie et Roberto Malone jouent dans ce film. A partir de là, plus rien n’à d’importance.
Les fidèles à la section « gros pornos qui tachent » parmi vous doivent déjà s’en douter, ce qui m’a poussé à faire cette chronique, c’est avant tout Roberto Malone, le Dieu Vivant. Dans Les Secrétaires, Malone joue le patron de l’entreprise, n’est pas doublé pour l’occasion et bénéficie d’une scène de dialogue où il essaye tant bien que mal, vu son terrible accent Italien, de faire comprendre aux autres acteurs que l’entreprise va mal et qu’il faut licencier. Pour un fan comme moi, entendre sa vraie voix, le voir ainsi se démerder comme un manche avec la langue de Molière, me dire que son vrai nom est Roberto Pipino et qu’il partage la même nationalité qu’Umberto Eco est un des plus beaux cadeaux qu’on aurait pu m’offrir.
Ensuite, ce qui m’a définitivement convaincu de taper un texte au sujet de ce film, c’est la scène de sexe entre lui et Ovidie**. Car cette scène, outre le fait qu’elle met en scène le célèbre Popaul toujours aussi épais et strié de veines de notre ami Roberto et les miches rebondies d’Ovidie, recèle une image qui m’aurait réellement fait bander si l’ennui ne m’avait pas déjà submergé depuis une bonne quinzaine de minutes et si ce même ennui n’était pas revenu au triple galop cinq secondes plus tard.
Cette image, c’est la main potelée de Roberto Malone, en train de prendre Ovidie par derrière, posée sur l’épaule laiteuse de l’actrice Straight-Edge notoire et assumée, juste au dessus de son tatouage straight-edge justement, ce cœur barré du célèbre et navrant XXX, symbole des gens qui font de la musique de saoulards, de drogués et de baiseurs mais qui se refusent à l’alcool, à la drogue et au sexe frénétique sans amour. Ce qui m’a sauté au visage quand j’ai vu ça, c’est que Roberto Malone, incarnation de la lubricité Méditerranéenne, avait littéralement annexé le mouvement straight-edge à la sueur de ses couilles ridées comme une vieille pomme. Il était tout bonnement en train d’enculer ce mouvement de lopettes frustrées, de leur apprendre ce que c’est qu’un bonne bite bien raide dans le derrière. La soumission était totale et ne faisait aucun doute. Alors de là à savoir si ce parti pris que j’ose qualifier d’artistique de la part de Yannick Perrin était volontaire ou pas… Je ne saurais me prononcer avec exactitude. Je ne peux que constater la beauté de son geste s’il s’agit de quelque chose de voulu, ou m’extasier devant ce hasard fantastique qui posa la paluche du Baron Italien du Sexe juste au-dessus du tatouage straight-edge de la Goth Porn Queen. Donc déjà, ce film est à voir rien que pour ce gros coup dans les couilles aux fans de Minor Threat(Hahaha, ce groupe pue la merde. Il est nul. Moins que nul.), ce groupe de merde écouté par des connards.
Alors ensuite, on trouve dans Les Secrétaires de nombreux autres détails qu’on trouve dans n’importe quel autre film à caractère explicitement sexuel. On a même le laideron révoltant de service : l’actrice Italienne qui joue la femme lubrique de Roberto Malone, qui parvient à mettre authentiquement mal à l’aise tant sa laideur semble handicapante. Un peu comme celle de Manu Lévy. On y croisera aussi à quelques reprises Katsumi, cette actrice bizarrement réputée pour sa fraîcheur et sa beauté, que personnellement j’attends toujours de pied ferme. Des détails en somme, l’essentiel de ce film se reposant sur l’humiliation que Malone fait subir au mouvement straight-edge et sa scène de dialogue bien trop longue pour quelqu’un parlant aussi mal le français.
**Plus la peine de présenter Ovidie, la Keanu Reeves (Saviez-vous que « Keanu » en dialècte Hawaiien signifie « le vent frais de la Montagne », ou plus généralement « frais », « cool » ? Keanu Reeves est la personne qui porte le moins bien son prénom au monde)des films X français, celle qui écoute de la Oï en prenant connaissance des scripts qu’on lui propose etc.
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