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Avril Lavigne, Under My Skin
L’Australie a AC/DC et Rose Tattoo, le Canada, Roch Voisine et Avril Lavigne.
Avril Lavigne, c’est une guitare sèche, une voix très pénible, des textes d’une faiblesse monumentale, quelques instants claviers, des guitares un peu plus « rock » parfois, pour montrer qu’Avril en a dans le calbute, bref c’est de la pop/rock de base tout ce qu’il y a de plus mercantile et pas inventive, que suffisamment de connards et de connasses sans goût trouvent efficace pour que ce genre de disques se vendent, permettant ainsi à cette petite conne de définitivement disparaître du devant de la scène un tout petit peu moins vite que prévu. Avril Lavigne, c’est aussi un premier tube, « Sk8ter Boy », qui vous aura forcément désagréablement marqué si vous n’êtes pas de ces mongoliens dégénérés adeptes du langage sms qui trouvent ce genre d’aberrations plaisantes à écouter.
Bref, en un mot comme en cent, on ne trouvera strictement rien dans le travail de cette jeune fille qui n’ai été fait en mieux ailleurs. Rien. Les gens qui aiment ça n’ont aucunes excuses, ils écoutent de la merde lobotomisante qui n’a pour but que d’engranger un max de thunes au dépends d’une véritable démarche artistique et d’un quelconque respect pour l’auditeur (vous me direz, si on s’abaisse à écouter et apprécier ce genre de soupe désolante, c’est qu’on est irrécupérable et c’est pas moi qui irai vous contredire). Mais que se passe t-il plus en détail quand on se retrouve confronté à Under My Skin ? Déjà le single « Don’t Tell Me », histoire gnangnante de déception amoureuse et de petit ami qui s’est mal comporté. Rassurez-vous, pour les demeurés qui ne veulent pas se faire chier à comprendre les paroles navrantes, vous pourrez suivre cette histoire passionnante grâce au clip, parfaitement dans le ton de la chanson : chiant et formaté à un point qui frôle l’implosion. Comme je viens de le préciser, « Don’t Tell Me » c’est le single. Bizarrement, c’est aussi le morceau le moins insupportable de tout l’album (bien qu’il le soit déjà amplement lui-même, ça vous donne peut-être une vague idée du niveau des treize autres pistes du disque). Alors comme avec toutes les merdes qu’on se force à écouter en entier juste pour voir ce que ça fait, on se raccroche au morceau qu’on connaît le plus, parce que le reste nous donne encore plus envie de gerber. Et quand on a un minimum d’intégrité (musicale ou autre), revenir d’un album d’Avril Lavigne dans le même état qu’on l’a abordé, c’est pas facile. « He Wasn’t » se veut sans doute péchue d’une manière ou d’une autre. Il y a un riff de guitare électrique, un roucoulement de basse et une batterie un peu plus présente que d’habitude. On devine que c’est sans doute à ce moment que le blaireau qui aime se met à headbanger furieusement et à retrouver le moral après une chanson un peu tristounette. Pour celui qui n’aime pas, on croirait venu le temps de la sieste, de la lettre piégée ou d’une relecture du texte sur la destruction du Canada, pays qui ne mérite pas d'exister. Que le pays lui-même soit fade, OK. Mais que ça ressente autant chez les « artistes » les plus populaires qui en viennent, voilà qui est exagéré. C’est un peu comme si tous les groupes ou artistes français qui s’exportent un minimum à l’étranger étaient pétainistes. Ca ferait un peu gros, tout de même.
Un peu plus loin dans cet album « I Always Get What I Want » est dans le même style que « He Wasn’t », vaguement punkoïde de très bas étage et toujours aussi sinistrement inefficace. Le reste, c’est de la ballade à la con franchement insupportable, aux arrangements plus froids et inutiles les uns que les autres. Piste bonus : une version live acoustique de « Nobody’ Home », une de ces ballades merdeuses, qui a l’avantage de définitivement confirmer, si on en avait encore besoin, qu’Avril Lavigne a une voix franchement atroce et dégage autant de chaleur humaine que le corps momifié de Lénine.
Arrivé à ce stade, on arrête la musique et on fait une dernière fois le point sur Under My Skin.
En gros, « Under My Skin » et ce que peut bien faire Avril Lavigne en général, c’est de la merde. Et se dire qu’un max de fric a été gaspillé pour mettre cet album sur pied, que sans doute encore plus de fric a été gagné par sa mise en vente et qu’une grande partie de ce fric gagné servira sans doute à la mise sur pied d’un troisième album de la pisseuse canadienne, peut-être pire que celui-ci si on a de la chance, alors que des millions gens de part le monde sauraient faire des trucs incroyablement plus productifs avec cet argent, comme manger et boire par exemple ou même se payer des putes de luxes voir de nombreux rails de coke, n’aide pas à apprécier Avril Lavigne et ses producteurs outre mesure.
A éviter ou à détruire si on l’a a portée de main.
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