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KINITO

 

Putain de sa race maudite sa mère la pute, à croire que la région de Fontainebleau est irrémédiablement maudite question musique. Pleymo c’était déjà de la merde de haut vol, tout le monde ou presque l’avait reconnu, mais là on éclate tous les scores possibles.

Cinq jeunes bellifontains complètement anonymes et plats qui aiment bien jouer ensemble, qui galèrent comme n’importe quel groupe amateur et qui se font finalement repérer par un connard qui va les projeter sur le devant de la scène l’espace d’un tube navrant que tout le monde aura entendu au moins une fois « La Maison de Disque », voilà à peu de choses près l’histoire de Kinito. Leurs influences ? Individuellement on trouve de tout : Ministry, Megadeth (sic), les Stones, AC/DC, Miles Davis, Metallica (sic), Rammstein, Velvet Revolver (sic)… Mais dans l’ensemble, ce qu’ils mettent généralement en avant, c’est plutôt Weezer, Blink 182 (sic) et Greenday (sic). Pas de doutes, ça fait envie.

 

On l’aura compris, Kinito c’est mauvais à en chialer. Un rock mou, une voix pénible, des paroles à hurler tant elles sont mauvaises et ridicules… On reconnaît bien là la recette Greenday et Blink appliquée avec fidélité, bizarrement efficace chez les abrutis de tous poils. Mais là où ce petit groupe merdique essaye tant bien que mal de se démarquer, c’est dans sa revendication outrancière de faire un rock qui sers à rien, qui se prend pas la tête, délire, léger et agréable (message lourd matraqué tout au long de « la maison de disque »). Là, on serait tenté de se dire « ah ok, ils font de la merde mais ils s’assument… Ca reste de la merde, mais au moins ils sont réalistes, c’est déjà ça de gagné » alors que non. Non, ce qu’ils assument ce n’est pas l’incroyable médiocrité de leur musique et de leur démarche, mais uniquement son côté léger. ERREUR GRAVE ! Alors au lieu de commenter et insulter une par une les chansons qui composent cet album, un des plus mauvais qu’il m’ai été donné d’entendre dans ma vie, sachant que j’ai chez moi un double album de Demis Roussos, je vais simplement me contenter de dire en quoi Kinito est un groupe qui m’a dégoûté le temps qu’a duré l’écoute de cet album éponyme, avec exemples à la clef.

Tout d’abord, si on a le malheur d’aller sur leur site et qu’on décide de lire l’horrible texte de présentation, on a droit à ça comme dernier paragraphe (les parenthèses en rouge sont made in Badass Inc.) :

 

« En résumé, KINITO c'est LE son rock de cette rentré 2004 (Non.). Leur premier single "la maison de disque"a délivré sa bonne humeur communicative (ce morceau est juste à chier : son harmonica en plastique au début, son riff de merde, cette voix à la con, ces paroles risibles, ce message contestataire pas crédible une seule seconde quand on sait que ces blaireaux ont signé chez EMI, imposante major qui n'a rien à envier à Universal)sur toutes les ondes et posé les jalons de l'esprit du groupe (un esprit comme on va le voir très vite uniquement putassier et éphémère, un pur produit de maison de disque peu scrupuleuse, niveau zéro de la créativité). " J'sais pas danser " confirme le talent (Non.) du groupe pour leur écriture incisive encrée dans l'ère du temps (écriture incisive mon cul : textes de merdes, rébellion estampillée M6, pas encrée dans l’air du temps, mais plus dans l’ère des bouffons lobotomisés qui ont des goûts de merde). Mais c'est sur scène que le groupe prend véritablement  tout son sens (laissez-moi rire, même une bite comme Jean-Michel Jarre doit prendre plus de sens qu’eux sur scène). Le phénomène KINITO ne se résume pas à des hits radiophoniques (HAHAHA !!!). Et à en juger par leurs premiers concerts et l'ambiance qui s'en dégage, KINITO laisse présager d'un avenir prometteur (putain ouais, c’est pour ça qu’on en entend plus parler d’eux moins d’un an après la sortie de leur daube, que les paroles de leurs chansons sont quasiment introuvables sur le net et que les interviews des membres du groupe sont totalement vides du moindre intérêt : ce groupe est MORT et il ne manquera qu’à des connards)

 

Après avoir bien ri pour éviter de pleurer de rage devant autant de suffisance (en décalage complet avec leur prétention de ne pas se prendre la tête, de ne pas être sérieux et de faire quelque chose qui ne sert à rien… Encore un paradoxe invivable qui prouve que Dieu n’existe pas), on se penche plus individuellement sur les membres du groupe et on constate qu’ils n’ont rien à dire, ont pour la plupart majoritairement des influences de merde (Armand le guitariste, par exemple, est allé à un concert de Megadeth en 1995, nous dit-on comme si on devait réagir autrement que par une panique folle en lisant une chose pareille), qu’ils ne sont pas drôle et que leur bonne humeur formatée est tout sauf communicative. Pour tout vous dire, je visitais leur site le plus profondément possible tout en écoutant leur album, et je me sentais plus malheureux qu’autre chose. Bref, après avoir objectivement constaté la platitude de ces jeunes gens, ainsi que l’inutilité de Luc, le jeune noir qui s’occupe des scratches et de l’accompagnement vocal, on décide bon gré mal gré d’être plus attentif à ce qui se dégage des enceintes. Et c’est là que le malheur monte d’un cran quand on prend conscience du non-rôle de ce même Luc.

Kinito, ou l'art et la manière de vendre son cul aux Majors.

D’après ce qu’on lit sur lui sur le site, Luc a deux passions dans la vie : ses platines et Kinito. Il est monstrueusement inefficace dans l’un comme dans l’autre. Peut-être qu’un suicide en bonne et due forme devrait être sérieusement envisagé de sa part ? Comptez pas sur nous pour répondre « Non. » cette fois-ci, il faut savoir prendre ses responsabilités quand elles s’imposent. Donc voilà, la plupart du temps Luc pose sa voix en retrait par rapport à celle de Judicaël le chanteur à la voix si agaçante. Ainsi, l’écho qu’on entend quand « Judi » chante, c’est pas sa voix passée en double mais celle Luc, finalement le membre le plus inutile et lourd, qui commence à perdre ses cheveux et qui donne l’air d’avoir été fini à la pisse d’âne (mention spéciale à sa prestation dans le clip de « la maison de disc » ou son inutilité au sein du groupe est encore plus frappante que lors d’une écoute simple). Tout au long du disc, on a droit à des scratches inintéressants, mal intégrés au reste du morceau et surtout complètement inutiles de sa part. Puis viennent ces deux morceaux, « George » et « Jo Zébové » (sur lesquels on va revenir très vite après ce point de détail) où Luc nous offre une intro plus triste qu’autre chose. Parce qu’en écoutant ça, on se dit qu’à l’époque où ils étaient ados, les autres membres du groupe devaient bien l’aimer, peut-être le trouvaient-ils même drôle et peut-être qu’il avait un sexe particulièrement éléphantesque qu’il sortait de son pantalon à chaque fois qu’il avait un peu trop bu, amusant la galerie et fascinant tout le monde à chaque fois et qu’en conséquence ils ont décidé de l’intégrer au groupe en souvenir du bon vieux temps. Résultat, Luc est peut-être le plus ridicule de tous les membres de Kinito et son inutilité me hantera encore longtemps.

 

Mais revenons à « George » et « Jo Zébové », ceux deux morceaux qui m’ont fait haïr Kinito. « George » évidemment, c’est George W. Bush, l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique et « George » c’est évidemment une chanson où nos amis bellifontains dénoncent la bêtise et la malfaisance de W d’une manière tellement peu convaincante, tellement démagogique, tellement convenue, tellement téléphonée, tellement formatée « Bush il é kro chanmé lol » que la nausée m’a très subitement pris et qu’il s’agit du morceau de l’album que j’ai sans doute le plus écouté. Jamais la superficialité d’opinion n’aura été aussi bien incarnée qu’avec « George ».

 

Quant à « Jo Zébové », c’est avant tout une manière complètement conne et vraiment pas amusante d’écrire José Bové. Et en plus de cela, contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une chanson à la gloire de Bové mais qui se paye le luxe de se rire de lui, dans ce style méprisant petit-bourgeois de droite bellifontain : « hahaha, c’est bon faut arrêter, le McDo ça déchire, je préfère être gros et souffrir de cholestérol plutôt que de passer pour un con comme Bové ». Ben c’est très dommage pour vous les gars, car vous êtes officiellement le groupe le plus con et inutile du monde. Vous avez réussi à battre vos aînés Blink et Greenday à plate couture niveau médiocrité intolérable et anti-rock’n’roll attitude. Vous avez échoué sur toute la ligne, vous ne méritez que de développer une addiction au crack et sucer des queues douteuses à Montmartre pour vous payer vos doses que vous vous rentrerez dans le cul pour éviter de vous les faire voler, jusqu’à ce que lors d’un malencontreux quadruple fist-fucking le petit sachet éclate, que son contenu se mêle à votre sang rectal sans avoir été préalablement dilué et que vous mourriez d’une overdose particulièrement humiliante, le cul merdeux et en sang, à deux pas de l’Elysée Montmartre, une salle de concert cool où vous auriez adoré vous produire avant de mourir aussi lamentablement, ne laissant comme souvenir aux Français que celui d’avoir été, du début à la fin, Le Groupe le plus Con du Monde.

 

Le peu de chansons de l’album qui sont engagées le sont de manière authentiquement haïssable. Pas de chansons sur la très anticonstitutionnelle loi Perben, ni sur l’inefficace Sarkozy (parions que s’ils avaient enregistré leur album la semaine dernière, ils n’auraient sans doute pas eu les couilles d’intituler  une de leurs chansons « Sarkocu ») encore moins sur cette grosse pute de Christine Boutain, ni sur cet enculé de Laurent Gerra ou même sur Raffarin… Une chanson sur Pasqua, sujet facile s’il en est, ça aurait été trop demandé peut-être ? Ben non, Kinito préfère se moquer de notre Badass du Larzac de la manière la plus convenue qui soit : « Bové ? Kel con mdr ». Pourquoi ? Parce que ça reste politiquement correct. Et le politiquement correct, on aime ça chez Kinito, c’est qu’on a pas volé notre titre de pur produit EMI Records qui essaye misérablement de redorer son blason aux yeux d’une population de jeunes auditeurs qu’ils prennent visiblement pour de sinistres cons s’ils en sont réduits à les assommer de ce genre de groupes de sous-merdes intolérables.

 

Donc voilà, Kinito est à ce jour dans le Top 5 des plus grosses merdes que j’ai jamais entendues de ma vie, toutes catégories confondues. Tout ce qu’il peut y avoir de médiocre dans un groupe s’y trouve dans des quantités faramineuses : voix horrible, créativité musicale et littéraire dignes du néant, énergie, sympathie et décontraction tellement artificielles qu’on ne peut s’empêcher de se sentir terriblement mal à l’aise lors de l’écoute d’un album aussi formaté et inefficace. J’espère sincèrement qu’on ne les reverra plus jamais, qu’on aura plus à entendre ce qu’on peut bien leur demander de faire pour ratisser du jeune en quête de « son rock » et qu’un maximum de gens auront suffisamment de jugeotte la prochaine fois qu’un groupe similaire sortira subitement du cul d’un Major quelconque pour télécharger aléatoirement plein de chansons de Metallica d’un coup, le même jour, juste pour faire chier Lars Ulrich qui l’a franchement mérité.

  

Et pour finir, quelqu’un de cool qui dit lui aussi ce qu’il pense de Kinito, de manière plus concise et générale et qui s’offre le luxe divin d’un passage à l’acte jouissif que j’approuve de tout mon être : http://www.pop-rock.be/article.php3?id_article=783

 

BADASS Inc.(c) est une marque presque déposée par l'entreprise du même nom. Toute reproduction interdite, même si de toutes manières, je peux pas savoir si un tel a reproduit un texte ou pas. Mais si j'en chope un, j'peux te dire qu'il va prendre pour tous les autres, ça fera pas un pli. Certaines parties du site sont interdites aux mineurs, pareil, si j'en chope un, je lui nique sa race, avant de le dénoncer à ses parents.